Ni les technologies, ni la sécurisation des données ne suffisent à protéger les données personnelles …

L’action Facebook dévisse à cause des révélations faites sur l’utilisation des données personnelles de milliers d’utilisateurs lors de la campagne de Donald Trump.

Aujourd’hui des milliers d’américains se demandent s’ils n’ont pas aidé sans le vouloir la campagne américaine de 2016. Les données personnelles des utilisateurs de Facebook ont été transmises sans leur consentement à une société de Big Data Cambridge Analytica

A l’origine, il n’y a rien d’illégal puisqu’il semble que les données dont on parle aient été collectées à l’occasion d’un test psychologique proposé via une application Facebook. En revanche, les choses se compliquent dès lors que ces données ont été transmises à Cambridge Analytica pour mettre au point un logiciel dont l’objectif était d’influencer les électeurs américains lors de la présidentielle aux Etats –Unis, et ce, sans le consentement éclairé des personnes concernées.

L’enjeu est ici la question du consentement et de la transparence sur la finalité des traitements qui seront rendus obligatoires dès le 25 mai prochain avec le RGPD en Europe. Au-delà, cet exemple démontre à quel point ni les technologies, ni la sécurisation des données ne suffisent à protéger les données personnelles. Ceci doit s’accompagner dans les entreprises et organisations d’une réelle éthique des données.

 

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Nathalie Rouvet Lazare est présidente de Coheris