Selon une étude* récente du cabinet Wakefield Research, 72% des entreprises françaises prévoiraient de faire du Cloud hybride une de leurs priorités pour l’année 2015. Cependant, il ressort que 59% d’entre elles n’auraient pas encore développé de stratégie autour de cette approche, par méconnaissance des avantages de ce service mais également en raison des craintes liées à la sécurité des données dans le cloud.

Pourtant, l’adoption du cloud hybride semble inévitable face à la complexité croissante et au développement d’architectures réseaux de nouvelles générations telles que la virtualisation, le NFV ou le SDN au sein des organisations, qui conduit ces dernières à revoir la gestion de leurs données. Avec le cloud hybride, les organisations peuvent répondre à des problématiques de pertes de données ou de ralentissements de la bande passante et bénéficier d’un gain de productivité et d’une réduction des coûts.

« Lorsqu’on parle de cloud en entreprise, nombreuses sont les organisations encore réfractaires à l’idée de stocker leurs données dans le cloud, principalement par manque de confiance dans leur fiabilité en termes de sécurité, ou par peur de déléguer à un tiers extérieur à l’entreprise. Pourtant, le constat de cette étude est sans appel, le cloud hybride est en marche et malgré leurs craintes, les entreprises en perçoivent les avantages. En outre, l’Union Européenne s’est penchée sur le respect des clauses contractuelles types pour les déploiements de services Cloud autour de la sécurisation des données. L’aboutissement de cette réflexion devrait permettre à terme aux entreprises de se concentrer plus sereinement sur le développement d’une stratégie de cloud hybride adaptée à leurs besoins ainsi que sur la gestion de leurs réseaux.

Tout d’abord, le cloud hybride repose sur la compatibilité des deux univers privé et public et permet aux organisations de gérer elles-mêmes leurs sauvegardes sans passer par un tiers. Pour qu’un cloud soit véritablement hybride, les clouds privés et publics doivent faire plus que simplement cohabiter, et être en mesure d’interagir efficacement afin d’éviter les problèmes de latence, les pertes de paquets et provoquer des ralentissements de la bande passante. En effet, des clouds privés et publics qui cohabitent sans communiquer peuvent créer des complications lors, par exemple, de transferts de machines virtuelles ou de charges de travail entre les environnements. De plus, les entreprises doivent également tenir compte des fluctuations et imprévus d’internet qui peuvent provoquer des perturbations de la bande passante ou encore des problèmes de latence qui peuvent s’avérer d’autant plus problématiques sur de longues distances. Ainsi, un cloud hybride combiné à un système adapté d’optimisation de la bande passante doit contribuer à faciliter le travail des collaborateurs et leur permettre d’échanger des informations et de travailler sur de longues distances sans saturation de réseau, ni ralentissements ou pertes de données, comme si elles se trouvaient dans la même pièce.

Le cloud hybride permet aux entreprises de disposer d’une infrastructure privée sans passer par le réseau public et, entre autres, de répondre aux principales problématiques de latence dans le cadre de transfert de données. Les entreprises ont conscience que malgré leurs réticences, le passage au cloud hybride leur apporte une réponse adaptée à leurs besoins, sous réserve d’être bien conseillées dans la phase de lancement du projet afin de mettre en place les bonnes pratiques. »

*Source : Etude publiée en décembre 2014 et réalisée pour le compte d’Avanade auprès de 1 000 cadres dirigeants, responsables de division et décideurs informatiques dans 21 pays.

 

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Eric Leblanc est Directeur Régional EMEA Sud et Ouest chez Silver Peak.