La dernière question posée au cours de la présentation des résultats d’Oracle au quatrième trimestre de l’exercice décalé aux analystes a été la plus gênante pour la co-CEO de l’éditeur Safra Catz, interpellée par John DiFucci, de Jeffries. « Comment rassurez-vous les investisseurs qu’il ne s’agit pas de dissimuler une quelconque baisse de votre activité cloud ? », a interrogé l’analyste qui s’étonnait d’un changement dans la comptabilisation des revenus. L’éditeur a en effet fusionné certaines rubriques afin, selon lui, de mieux refléter la réalité de la progression du cloud. Le SaaS, le PaaS et l’IaaS sont maintenant intégrés dans la rubrique Support des services et licences cloud. Un changement qui selon l’analyste n’a pas plu aux investisseurs. « L’action baisse actuellement. Je pense que cela pourrait être la raison de cette baisse », a conclu John DiFucci. Safra Catz a quant à elle assuré qu’il n’y avait pas de mauvaises nouvelles à dissimuler.
Les revenus provenant des services et du support cloud augmentent de 8% à 6,8 milliards d’euros. Les ventes de logiciels cloud et on-premise reculent de 2,5% à 2,5 milliards de dollars tandis que les ventes de matériel stagnent à 1,1 milliard de dollars. Côté services, on note une légère baisse (-1%) à 883 millions de dollars.
Le chiffre d’affaires global progresse de 3% à 11,3 milliards de dollars. Le revenu opérationnel GAAP grimpe de 8% à 4,4 milliards de dollars, soit une marge de 39%. Le bénéfice net GAAP s’établit à 3,4 milliards de dollars, contre 3,2 milliards de dollars un an plus tôt.
Sur l’ensemble de l’exercice, le chiffre d’affaires atteint 39,8 milliards de dollars, ce qui signifie une hausse de 6% sur un an, dont 11,4 milliards de dollars issus de la région EMEA (+7%). Les revenus provenant des services et du support cloud augmentent de 10% à 26,3 milliards d’euros. Les ventes de logiciels cloud et on-premise reculent de 4% à 6,2 milliards de dollars. Le chiffre d’affaires dégagé par le hardware est de 4,0 milliards de dollars, en recul de 4%. Les services rapportent 3,4 milliards de dollars, c’est 6% de plus qu’un an plus tôt. Quant au bénéfice net, il chute de 59% à 3,8 milliards de dollars, suite à la réforme fiscale votée par le Congrès américain en décembre dernier.
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