Alors que Softbank semble de plus en plus s’orienter vers une simple et pure revente d’ARM, on apprend que le créateur des puces en vogue, désormais utilisées sur des smartphones comme dans des serveurs et des supercalculateurs, ne compte plus lever le pied sur le marché de l’IoT.
Au début de l’été, ARM annonçait limiter ses investissements dans l’univers des capteurs intelligents et autres petits objets connectés en, notamment, se séparant de deux divisions IoT, l’une spécialisée dans la gestion de déploiement massif d’objets connectés, l’autre davantage dans la data et la gestion de la collecte des données des objets. Ces deux divisions devaient être transférées vers la maison mère Softbank pour devenir des entités indépendantes et /ou être revendues.
« Après réflexion, nous estimons désormais que nos divisions IoTP et Data peuvent réaliser tout leur potentiel avec bien moins de disruption opérationnelle en demeurant des unités indépendantes au sein même d’ARM » s’est contenté de préciser un porte-parole de l’entreprise de Cambridge.
Mi-juillet, on apprenait que Softbank avait également chargé Goldman Sachs Group d’explorer plusieurs pistes pour se désengager au moins partiellement d’ARM (acquise en 2016) et accélérer les retours sur investissement à un moment où la Chine se voit contrainte par la pression américaine de regarder le potentiel d’autres architectures de processeurs en open source notamment.
Si Qualcomm semble avoir été très intéressé par un rachat d’ARM, il semble désormais que Nvidia soit le racheteur potentiel le mieux placé dans cette course.
Faut-il voir dans ce revirement stratégique d’ARM une confirmation d’une vente prochaine ? Il est encore trop tôt pour le dire. Mais la situation du créateur de puces devrait se préciser dans les prochaines semaines.