Répondre aux besoins des métiers, améliorer la qualité des applications et accélérer leur disponibilité sur le marché sont les trois principaux enjeux des DSI pour accompagner la transformation numérique de leur entreprise. Un projet qui implique de repenser leur organisation pour acquérir davantage d’agilité dans la conception et la mise en production des applications. Et c’est précisément l’objectif fixé par la démarche DevOps.

Comment ? En rapprochant les développeurs, chargés de leur création, des opérations qui assurent leur mise en production.

Aligner les objectifs des développeurs et des opérations, tout en accélérant la mise à disposition de nouvelles fonctionnalités logicielles pour nos clients, c’est l’un des objectifs du continous delivery. La mise en place d’une telle méthode implique une adaptation de l’organisation et une automatisation de l’infrastructure poussée à l’extrême.

Un projet de conduite du changement

Cette culture collaborative dépasse le cadre de la DSI. Elle implique aussi les métiers qui y sont associés tout au long du processus : de la définition du besoin en amont et dans le cycle des itérations successives pour valider que les fonctionnalités répondent au cahier des charges fonctionnelles qu’ils ont fixé.

Selon IDC, ce « big bang » organisationnel a le vent en poupe. Une majorité d’entreprises considère le DevOps comme le meilleur moyen de lancer leur transformation numérique et 44% ont déjà engagé un tel projet ou envisage de le faire.

Mais si DevOps présente un fort enjeu de conduite du changement au sein de l’entreprise, il s’appuie aussi sur des choix techniques. On a tendance à se focaliser sur les outils de développement et les méthodes de management agiles (comme Scrum), mais l’infrastructure est un point essentiel.

Avec DevOps, l’infrastructure devient une commodité pour les développeurs qui ont ainsi la possibilité de l’utiliser en mode self-service au travers d’API ou de routines logicielles. On parle bien d’infrastructure as a code. Pour les opérations, ces infrastructures doivent pour autant conserver leurs caractéristiques de robustesse, de performance et de coût. Par exemple, un développeur provisionne un environnement de développement complet ou un sandbox de qualification en quelques minutes. Il peut le générer quelle que soit sa localisation et sans consommer un seul octet au démarrage, voilà une réponse aux enjeux d’un projet DevOps. C’est ce que nous faisons avec CodeEasy.

CodeEasy, le projet DevOps de NetApp

Acteur mondial du stockage et du management des données, NetApp pratique le DevOps pour le développement de ses solutions. « CodeEasy est un environnement interne qui automatise le processus de provisionnement des espaces de travail de développement et de QA. Cet outil est utilisé par une communauté de plus de 2 000 développeurs à travers le monde. Nous exploitons nos propres technologies, notamment clustered Data ONTAP» indique Kumaraswamy Namburu, Responsable du release engineering chez NetApp.

Pour l’entreprise de Sunnyvale, DevOps remplit le double objectif d’améliorer la qualité du code de ses développeurs et d’accélérer le « time to market » pour ses solutions.

Si nous n’avions pas changé nos méthodes, nous n’aurions sans doute pas pu respecter les délais de notre calendrier ambitieux. Par exemple, en exécutant un script CodeEasy, un développeur peut dupliquer n’importe quel environnement et obtenir un sandbox de QA ou de développement complet avec une empreinte nulle sur le système de stockage. Il peut ensuite répliquer l’environnement dans d’autres sites à travers le monde, afin de le mettre à disposition à d’autres développeurs.

 

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Jérôme Fournier est Manager Avant-vente Grands comptes chez NetApp France.