La disparition progressive mais inéluctable de Windows 7 peut être synonyme de casse-tête pour les DSI qui doivent désormais se former au nouvel OS Windows 10. Cette migration leur pose un défi alors qu’ils subissent ses mises à jour incessantes. Néanmoins, Windows 10 est le seul OS capable de contrer les cyberattaques sous toutes leurs formes. De plus, des méthodes existent pour simplifier sa migration.

Des fonctions sécurité renforcées

Windows 10 offre une liste exhaustive de fonctions de sécurité qui permettent de lutter contre les malwares et les ransomwares. Avec cet OS, Microsoft a opté pour une architecture imperméable aux attaques. Windows Defender lui est directement intégré et permet d’identifier les menaces chaque fois qu’une demande de contrôle d’un compte utilisateur est émise. Un système de protection accrue isole également les données sensibles si le mode Noyau (Kemel) de l’OS est compromis.

Une installation complexe

Cependant, le déploiement de Windows s’avère complexe, en particulier lors de l’installation des différentes fonctionnalités de sécurité. Ainsi, la direction informatique se doit de jouer un rôle actif et de collaborer avec les équipes lors de l’adoption du produit. Le contrôle de ses mises jour et de ses correctifs demeure une constante. Microsoft Windows veut palier les inconvénients d’un état permanent de migration des systèmes d’exploitation. Pour éviter les difficultés, des pratiques existent.

L’utilisateur, première préoccupation de la DSI

Au sein des entreprises, plusieurs versions d’un OS sont utilisées. Pour éviter des déconvenues lors de la migration, l’utilisateur doit être différencié du système sous-jacent. De plus, une approche UEM (User Environment Management, gestion de l’environnement utilisateur) permet à la DSI de migrer le profil et les données d’un utilisateur vers de nouveaux périphériques ou un nouvel OS. Ainsi, les systèmes de migration traditionnels, lents et laborieux qui généraient une frustration chez les utilisateurs et des temps d’inactivité, mutent et deviennent plus rapides. Désormais, dès l’instant où l’utilisateur se connecte, le système s’ouvre sur un environnement de poste de travail familier, ce qui se traduit par une meilleure expérience et une diminution des appels au centre de support.

Simplifier la gestion des données du fichier utilisateur

Afin de soutenir les utilisateurs où qu’ils se trouvent, l’accès, la synchronisation et le partage simple et sécurisé des fichiers d’entreprise sont primordiaux. Qu’ils soient stockés sur des serveurs de fichiers ou dans Microsoft SharePoint, les fichiers utilisateurs peuvent rester synchronisés à tout instant et sur tous les périphériques pour une expérience utilisateur optimisée.

L’efficacité, priorité numéro un

La migration vers un nouvel OS est toujours mieux acceptée par un utilisateur s’il peut planifier à l’avance les changements à effectuer sur son poste de travail.

L’automatisation du processus de migration permet à la DSI de planifier les événements de migration et de communiquer avec les utilisateurs finaux concernant les changements à venir. Si l’utilisateur souhaite changer la date de migration, la tâche est déléguée à l’automatisation. Un système automatisé optimise le temps de travail des utilisateurs en mettant en lumière les informations importantes le concernant, comme par exemple envoyer des liens vers des formations disponibles.

Définir des étapes de migration

Avant la migration, la DSI doit comprendre le fonctionnement des postes clients. Ces équipes doivent identifier et veiller à préserver les applications, utilitaires, sites Web, favoris, applications virtualisées, mappages d’imprimantes et de lecteurs et les autres outils dont les collaborateurs ont besoin pour travailler. Ce travail, fait en amont de la migration, permet de nettoyer et de fermer définitivement des applications non utilisées par les utilisateurs. En outre, créer des environnements pilotes pour tester et mesurer la performance des applications permet aussi d’identifier les problèmes de déploiement avant la migration.

Mettre en œuvre des pratiques cohérentes

Afin de fournir une expérience utilisateur cohérente pendant la migration, la DSI doit optimiser la gestion du contrôle des privilèges d’application et opter pour des solutions de technologies UEM de bout en bout, des listes blanches à déployer sur l’ensemble des postes de travail et des périphériques.

Renforcer la sécurité

Les correctifs Windows 10 doivent être gérés efficacement afin d’être efficients en matière de sécurité. Ainsi, la DSI doit mettre en œuvre un processus pour identifier, évaluer, déployer et gérer les correctifs des systèmes et les applications critiques. L’automatisation des processus s’applique à tous les biens de l’entreprise (mobiles, distants ou en veille), une stratégie qui permet de lutter contre la cybercriminalité. Cette automatisation est garante de l’investissement que représente la migration vers Windows 10 dans l’ensemble de l’entreprise.

Mettre en place des contrôles d’accès sur les postes clients permet également de renforcer la sécurité, sans impact négatif sur l’expérience de l’utilisateur ou le workflow.

Les pratiques détaillées ici doivent être doublées d’une vigilance et d’une mise à jour constante des nouvelles informations de sécurité publiées par Microsoft. La collaboration entre les différents services permet de combattre les cyberattaques. Des technologies existent pour éviter aux directions informatiques de rester figées dans un état de migration permanente, et pour améliorer la productivité et la performance utilisateur.

 

 

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Jon Rolls est Vice-président Gestion produit chez Ivanti