Pourquoi virtualiser les environnements utilisateur ?

La virtualisation des environnements utilisateur devient un service standard fourni par les départements informatiques des entreprises, et ce pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, le volume de données ne cesse d’augmenter. IDC prévoit que d’ici 2018, environ 40 milliards d’appareils, y compris ceux utilisés par 3,8 milliards d’utilisateurs mobiles, produiront près de 6,75 To de données par personne et par jour. En d’autres termes, toutes les deux semaines, une seule personne générera autant de données que celles collectées par le télescope Hubble au cours de ses 25 années de fonctionnement[1]. Les utilisateurs voudront accéder à ces données partout, à tout moment et sur tout type d’appareil. Cette énorme quantité de données va in fine transiter par l’infrastructure informatique.

Un autre motif de cette évolution est l’introduction à grande échelle d’appareils non fiables, de systèmes d’exploitation multiples et d’applications grand public dans ce qui était auparavant un environnement informatique contrôlé. Toutes ces conditions créent d’innombrables failles potentielles de sécurité et représentent un véritable cauchemar en terme de gouvernance des données : une charge de plus pour les professionnels de l’informatique et leurs DSIs. Nombre d’entre eux optent donc pour un environnement client virtuel, et plus particulièrement un environnement VDI (infrastructure de poste de travail virtuel), en vue de résoudre ces problèmes.

La promesse de l’environnement VDI

L’introduction des programmes VDI permet aux équipes informatiques d’étendre efficacement et en toute sécurité, le réseau de l’entreprise aux collaborateurs mobiles. Ils sont ainsi en mesure de disposer de leur poste de travail sur l’appareil de leur choix, quel qu’il soit, avec l’ensemble des composants et des informations stockés dans le datacenter. Dans la mesure où les données ne sont pas stockées en local, elles sont protégées en cas de perte, de vol ou de casse matérielle, et les processus de récupération sont bien plus efficaces.

Le déploiement réussi d’un environnement VDI nécessite de définir correctement le projet et de mettre en place une infrastructure informatique sous-jacente robuste. Les meilleurs déploiements VDI sont ceux qui reposent sur une infrastructure back-end robuste, pouvant croître en toute transparence pour répondre aux exigences de traitement, de stockage et de cohérence des données d’un environnement client virtualisé hautement disponible.

Extension de l’environnement VDI

Très souvent, les entreprises commencent par construire leur propre solution VDI, puis par lancer un pilote avec un nombre limité d’utilisateurs. Une fois que tout fonctionne correctement, elles déploient la solution plus largement. En général, c’est à ce moment-là que les ennuis commencent.

Aux alentours de 1 000 utilisateurs, de nombreux projets sont confrontés à un « plafond VDI » : l’infrastructure ne peut tout simplement plus évoluer davantage, ni prendre en charge les besoins croissants de puissance de traitement et de capacité de stockage. Cette situation peut être particulièrement critique car à ce stade, une grande quantité de ressources et de budget aura déjà été investie.

Les entreprises qui tentent de centraliser et d’exécuter des systèmes virtuels dans le datacenter se retrouvent confrontées à la complexité de concevoir, mettre en œuvre et gérer l’infrastructure requise pour faire fonctionner un environnement de poste de travail virtuel hautement disponible. Si ces défis ne sont pas adressés, c’est l’expérience utilisateur qui est impactée, compromettant l’adoption de la solution et finalement le succès même du projet.

C’est à ce stade que beaucoup d’entreprises comprennent qu’elles doivent réfléchir longuement et sérieusement à l’infrastructure.

La convergence est la solution

Les raisons pour lesquelles l’infrastructure convergée est une plateforme de plus en plus privilégiée pour les environnements VDI sont nombreuses.

Une infrastructure convergée intègre de manière simple les serveurs, le réseau et le stockage au sein d’un seul système. Celui-ci est efficace, évolutif, agile, simple à gérer et résilient. Ces systèmes permettent d’adapter facilement l’infrastructure sous-jacente aux dimensions requises pour une entreprise donnée. Ainsi, l’équipe informatique évite le « plafond VDI ».

L’infrastructure convergée convient donc parfaitement à la mise en œuvre de projets VDI. Elle supprime la complexité, évite les plafonds d’évolutivité, et fournit le même service fiable, sécurisé et cohérent à des milliers d’utilisateurs, quels que soient les appareils qu’ils utilisent et la zone géographique où ils se trouvent.

Grâce à son évolutivité rapide, les pics ou les tempêtes d’activité, à certains moments de la journée par exemple, peuvent être facilement adressés sans impacter les performances et les temps de réponse pour les utilisateurs.

Une infrastructure convergée permet donc de s’assurer que l’environnement VDI offre aux utilisateurs une expérience sécurisée haute qualité, où qu’ils se trouvent, quel que soit l’appareil qu’ils utilisent ou quelles que soient les autres activités en cours.

Tenir les promesses de l’environnement VDI

Nombreuses sont les entreprises qui se lancent dans un projet VDI et se rendent ensuite compte qu’elles n’ont pas les compétences ou les capacités requises pour concevoir, mettre en œuvre et gérer le système. Avec une infrastructure convergée sous-jacente, nul besoin de se soucier de tout cela.

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Philippe Charpentier est vArchitect Manager EMEA Central

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Pour en savoir plus, nous vous conseillons de lire l’article IDC Analyst Connection publié récemment. IDC y identifie les principaux avantages des solutions, notamment les déploiements VDI basés sur une infrastructure convergée. Il est temps pour votre entreprise de profiter également de ces avantages.

[1] http://www.nasa.gov/mission_pages/hubble/story/index.html