Oracle manque de peu les prévisions des spécialistes. Mais l’éditeur résiste bien à la crise pandémique avec des activités cloud qui représentent désormais 25% de son CA.

Pour son premier trimestre fiscal 2022, Oracle affiche un chiffre d’affaires en croissance de 4% à 9,7 milliards de dollars. Des résultats légèrement en dessous des attentes de Wall Street (9,76 milliards attendus) qui espéraient notamment mieux de la division cloud alors qu’AWS et Azure affichent des résultats mirobolants depuis le début de la pandémie. Les bénéfices opérationnels (GAAP) s’élèvent à 3,4 milliards de dollars (soit une marge opérationnelle de 35%) en hausse de 7%. De quoi satisfaire les investisseurs et se rassurer sur l’excellente santé financière de l’éditeur.

Mais Wall Street s’inquiète face aux ventes de licences cloud et on-premises en baisse de 8%. Mais aussi de l’équilibre des revenus Cloud. Fusion ERP a connu une croissance de 32% et NetSuite ERP Cloud de 28%. Et l’ensemble « IaaS+SaaS » a totalisé 2,5 milliards de dollars de CA sur le trimestre. Mais la part du « SaaS » semble véritablement celle qui se taille la part du lion.

Safra Catz, la CEO d’Oracle se veut pourtant rassurante et optimiste : « Les deux nouveaux business cloud d’Oracle, IaaS et SaaS, représentent désormais plus de 25 % de notre chiffre d’affaires total, avec un taux de renouvellement annuel de 10 milliards de dollars. Ensemble, le IaaS et SaaS sont les business d’Oracle qui connaissent la croissance la plus rapide et les marges les plus élevées. À mesure que ces deux business cloud continuent de croître, ils contribueront à élargir nos marges bénéficiaires globales et à augmenter les bénéfices par action ».