A l’heure où de plus en plus de personnes manipulant des données quotidiennement se font pirater ou perdent leurs données, et où un grand nombre d’entreprises sont victimes d’attaques aux conséquences très lourdes, il devient urgent d’adopter de bonnes habitudes en matière de stockage et de traitement de données informatiques. A l’occasion de la journée mondiale de la sauvegarde qui a lieu chaque 31 mars, voici quelques conseils pour éviter les mauvaises surprises.

En quoi consiste une sauvegarde ?

Créer une sauvegarde signifie faire une «copie» de données existantes (par exemple des images, des vidéos, des documents importants) ou dans l’idéal deux copies, et de conserver ces différentes versions au cas où l’original viendrait à disparaître. Transférer des photos de vacances ou de mariage d’un appareil photo à une carte mémoire ou un disque dur pour libérer de la place sur un appareil ne signifie pas sauvegarder – l’idée d’une sauvegarde est de posséder des copies de rechange enregistrées sur d’autres appareils de stockage au cas où une perte se produirait sur les fichiers maîtres.

De l’importance de sauvegarder ses données

Nous créons et générons plus de 1,8 zetta-octets de données par an. Cela représente une quantité très importante de données à protéger. Malheureusement, près de 30% des personnes manipulant des données ne les ont jamais sauvegardées. Conserver des données protégera le travail réalisé quand un disque dur tombera en panne. Dans le cas d’une entreprise, oublier de sauvegarder des données peut mettre en péril le business tout entier.

Pourquoi une perte de données se produit-elle ?

La perte de fichiers précieux est bien plus courante que ce que l’on imagine. Elle n’est pas toujours due à une panne de disque dur. Voici quelques facteurs qui amènent très souvent à une perte de données :

  • 30% des personnes manipulant des données n’ont jamais fait de sauvegarde
  • 113 téléphones portables sont perdus ou volés toutes les minutes
  • 29% des destructions de données sont provoquées par accident
  • 1 ordinateur sur 10 est infecté par des virus tous les mois

Choisir le type de stockage qui convient

Plus que jamais, nous créons et consommons de plus en plus de contenus numériques via nos smartphones, tablettes, téléphones portables et ordinateurs : photos, documents importants, vidéos, musique, reçus, bulletins d’information, cartes d’embarquement, coordonnées, etc… mais encore faut-il s’assurer que ces contenus soient à l’abris. Lors de la sauvegarde de fichiers, la clé est de choisir le type de stockage qui convient pour chaque type de contenu. Il existe aujourd’hui différents types de stockages adaptés à chaque type de donnée, que ce soit sur des lecteurs USB, des cartes mémoires, des disques durs, des SSD, des supports optiques ou encore dans le cloud. Toutes ces solutions possèdent leurs propres avantages en termes de capacité de stockage, de durée de vie, de poids, de prix ou encore de commodité…

Quelle est la meilleure pratique pour la sauvegarde ?

La meilleure pratique pour sauvegarder ses données est de suivre la règle de sauvegarde « 3-2-1 » :

  • Créer au moins 3 copies des données: en plus de la sauvegarde principale, l’idéal est d’en générer au moins deux autres, ce qui aidera à réduire considérablement le risque de perte de données. Il peut s’agir de solutions matérielles et/ou de cloud.
  • Stocker les copies sur au moins 2 types différents de supports: il est recommandé de conserver des copies des données sur au moins deux types de stockage différents, tels que des disques durs internes ET des supports de stockage amovibles (cassettes, disques durs externes, clés USB, cartes SD, CD, DVD).
  • Garder au moins 1 copie de sauvegarde hors site: Il faut éviter de ranger le périphérique de stockage externe au même endroit que le stockage de production. En cas d’incendie, inondation ou cambriolage, toutes les données seraient perdues.

Il existe aujourd’hui des astuces et des solutions de stockage aux capacités plus ou moins élevées permettant de sauvegarder des fichiers importants et de précieux souvenirs. Plus d’excuse, donc, pour ne pas sauvegarder ses données à partir du 31 mars !

Par Franck Octobon, Directeur Commercial Europe du Sud chez Verbatim