AWS a annoncé avoir revu à la baisse les spécifications minimales pour intégrer son assistant Alexa dans des objets connectés.

Jusqu’ici, pour pouvoir embarquer Alexa dans un appareil connecté (enceinte, casque, smart display, téléviseur, etc.), celui devait disposer d’au moins 100 Mo de RAM et d’un processeur ARM de classe « Cortex-A ».
Désormais, avec l’intégration des Alexa Voice Services au sein de la plateforme AWS IoT Core, ces spécifications minimales sont ramenées à 1 Mo de RAM et un processeur ultra bon marché de classe « Cortex-M ». Exactement le genre d’électronique minimaliste que l’on retrouve dans les ampoules connectées et autres objets minimalistes désormais rendus possibles par les processeurs très basse consommation de NXP ou Qualcomm.

Par la même occasion, AWS annonce une nouvelle version de sa plateforme Edge « IoT Greenglass » intégrant le support des containers Docker et de nouvelles fonctionnalités de streaming de données. Un nouveau service « AWS IoT Core Fleet Provisioning Service » fait aussi son apparition qui permet de déployer une flotte d’IoT en attribuant automatiquement à chacun un identifiant unique.

Autre nouveauté, l’API cognitive de reconnaissance d’image Amazon Rekognition s’enrichit d’un nouveau mode de fonctionnement « Custom » qui permet désormais aux développeurs de la personnaliser en entraînant de nouveaux modèles à partir d’un jeu réduit d’images (10 suffisent au minimum).

Rappelons qu’Amazon a lancé en septembre son initiative « Voice Interoperability Initiative » pour permettre à Alexa et à ses appareils Echo d’interagir avec d’autres assistants vocaux à l’instar de Cortana ou encore de Salesforce Einstein Assistant. Outre Microsoft et Saleforce, BMW, Free, Orange, SFR ont également rejoint cette initiative qui devrait ouvrir de nouveaux horizons, notamment en entreprise, à Alexa et aux interactions vocales.