Retour en images sur l’édition 2020 du FIC qui a fermé ses portes le jeudi 30 Janvier 2020. Des participants témoignent de l’intérêt qu’ils portent au salon et des raisons qui les motivent à participer. En parallèle, Guillaume Tissier président de CEIS et co-organisateur de l’événement détaille les principaux faits marquants de cette édition.

Pour sa douzième édition, le Forum International de la sécurité (FIC) s’est donné pour mission de « Replacer l’humain au cours de la cybersécurité ». Dans un contexte de forte croissance de la menace virale, la cybersécurité ne repose plus uniquement sur la performance des outils mais également sur l’efficacité des humains au sein de l’entreprise.

La manifestation qui rassemble sur 3 jours plus de 12 000 visiteurs et 450 exposants a, comme chaque année, multiplié les sujets. La création d’un cybercampus, lieu de réunion des acteurs clés de la cybersécurité, était, sans doute, l’un d’un évènement les plus attendus. La structure – qui doit être opérationnelle dès le premier semestre 2021- fruit d’un partenariat entre le public et le privé doit permettre aux différents acteurs de l’écosystème de répondre aux grands défis de la cybersécurité actuels tels que l’IoT ou la voiture connectée. Atos, Orange, Thales ou encore Capgemini se sont déjà engagés à y déployer des équipes.

Le secteur public, un secteur clef pour la sécurité

Pour Guillaume Tissier, co-fondateur du FIC et président de CEIS, la thématique choisie cette année rappelle à quel point l’humain demeure un acteur clef de la chaine de la sécurité. « En matière de cybersécurité, c’est l’utilisateur qui se trouve au centre. Il est nécessaire de réconcilier cybersécurité et utilisateurs. Quand il y a des victimes, il y a un lourd impact psychologique. Il est nécessaire de déculpabiliser la question de la sécurité, de mieux accompagner et de sensibiliser”, estime-t-il.

Pour le responsable, la question de la sécurité ne doit pas rester un enjeu national mais européen, notamment en raison du point important des GAFA, tous américains, dans l’industrie numérique mondiale. “ La France et l’Europe doivent faire entendre leur voix à l’extérieur”.