Les fakes news, quand elles ne servent pas à justifier des décisions politiques plus ou moins contestables, sont une source de mésinformation dont la toxicité est souvent virale et qui se révèlent difficile à déceler et contrôler.
Les grandes marques du domaine commencent à se pencher sur la question et Twitter a annoncé avoir supprimé un peu plus de 26 600 comptes litigieux dont le seul objectif apparent était la diffusion de fausses nouvelles. Si l’effort est louable, il reste que ces suppressions ne représentent que 0,88% du nombre de compte toujours en activité!
Norton Lifelock Research estime que 5% des messages diffusés sur Tweeter proviennent de robots, qui ne sont pas tous spécialisés dans la désinformation…
Pour détecter les émetteurs de fake news, l’éditeur de solutions de sécurité grand public (né du split des activités Pro et Consumers de Symantec) a développé un outil, BotSight, qui doit permettre de détecter en temps réel les comptes à ne pas croire. BotSight se fonde sur plus de 20 critères (compte vérifié, nombre de followers et leur rapidité d’acquisition, description …) pour évaluer si un compte peut poser des problèmes de crédibilité. L’outil a été testé en beta sur plus de 100 000 comptes.
Toujours en développement dans un but d’amélioration constante, BotSight s’appuie sur les contributions des utilisateurs pour augmenter ses performances. L’outil est gratuit et rappelle un peu par ailleurs la bonne protection Web anti-phishing « Norton Safe Web« , mais il n’est pour l’instant disponible qu’en Angleterre et en Irlande.