Profitant de son déménagement dans un nouveau site, le groupe Charier, spécialisé dans les travaux publics assure la continuité de son activité grâce à la construction d’un datacenter redondé.

La crise sanitaire n’a pas mis à l’arrêt l’ensemble des projets informatiques, loin s’en faut. Le groupe Charier en est une parfaite illustration. Non contente de mener des chantiers aussi imposants que le terrassement des terrains d’entrainement du club de football Paris-Saint Germain et le chantier de la ligne de TGV reliant Paris et Tours, cette entreprise de travaux publics, a fini, quelques mois plus tôt, le déménagement physique de son siège sur un nouveau site, ainsi que la mise en place d’un système de redondance entre deux salles informatiques.

Le projet de déménagement répondait à deux besoins. Sur le plan économique, il s’agissait de se rapprocher des donneurs d’ordre. Sur le plan informatique, il s’agissait de faire évoluer l’IT de l’entreprise « Nous disposions d’une informatique vieillissante », reconnaît Nicolas Chiron, administrateur réseau au sein du groupe Charier. « Nous avons lancé un appel d’offre pour nous doter d’un nouveau datacenter ». Le groupe, qui compte 1400 salariés et une cinquantaine d’agences, a choisi, pour son déménagement, un terrain sur lequel l’une de ses agences était déjà implantée. « Nous disposions déjà d’une salle avec des serveurs pour notre agence. Nous voulions deux datacenters redondants », précise le responsable. Comme de nombreuses entreprises, Charier voulait assurer la continuité de son activité en cas de sinistre. « Avoir une salle datacenter redondée nous permet d’avoir une reprise beaucoup plus rapide en cas de défaillance d’un des datacenters », détaille Nicolas Chiron. Jusqu’à présent, Charier s’appuyait sur une autre solution pour réaliser ses sauvegardes. « En cas de panne d’un des éléments, le support permettait un retour normalement sous 24h en remplacement de la pièce défaillante ». Cependant, avec un SAN hors services, la reprise d’activité n’intervenait pas avant plusieurs jours, un délai impossible à supporter pour l’entreprise. « Notre système actuel nous permet d’assurer la continuité de service », assure Nicolas Chiron.

Une logique de PCA

Chargée de donner forme à ce projet, l’entreprise de services numériques (ESN) dynaMIPS a pu lancer le chantier sans contraintes. « Pour le nouveau datacenter, nous sommes partis d’une feuille blanche », explique Christophe Ravelot, commercial grand compte chez dynaMIPS. « Nous avons opté pour une approche classique et sommes restés conformes à la demande du client qui ne souhaitait pas partir sur de l’hyperconvergence ». Si pour l’ensemble, l’ESN a proposé à son client des équipements relativement classiques, pour la partie stockage, dynaMIPS a proposé une plateforme virtualisée HPE Nimble dHCI comprenant deux baies HPE Nimble Storage en réplication synchrone avec basculement automatisé. Charier bénéficie, en outre, des recommandations préventives apportées par l’IA HPE InfoSight couvrant toute l’infrastructure, du stockage aux machines virtuelles. La protection des données, essentielle, est quant à elle, assurée par deux systèmes de sauvegarde sur disques HPE StoreOnce, en réplication. « Notre prestataire, qui savait que nous voulions éviter toute complexité nous a aiguillés sur ces produits car ils sont très simples d’utilisation », confirme Nicolas Chiron. Sur la partie télécoms, les deux salles informatiques ont été reliées par de la fibre optique, ce qui permet d’assurer une continuité informatique efficace en cas de panne. « Cela nous a permis de répondre à la logique de PCA (Plan de continuité d’activité) que le client voulait mettre en place », assure Christophe Ravelot.

De son côté, le client confirme tout l’attrait qu’a exercé sur lui l’approche technique proposée par dynaMIPS. « Une approche traditionnelle répond bien à nos besoins pour le moment. Après, dans cinq ans, nous réfléchirons à la manière de faire évoluer notre infrastructure s’il y a lieu ».