Un DSI sur dix seulement serait un vrai partenaire à la fois capable de créer de la valeur tout en étant attentif aux coûts.

Les outils ne suffisent pas


Un catalogue de services sans tarif et une refacturation simpliste.
Les DSI s’accordent sur la nécessité de mettre en place un catalogue de services. En revanche, aucun modèle de tarification interne des services n’émerge réellement ; quand les DSI valorisent leurs services, elles le font au coût réel, ou au coût réel plus une marge ou encore au prix marché.
Dans ce cadre, la refacturation vis-à-vis des métiers ne se base sur la consommation réelle des services que dans 33% des cas et est plus généralement faite de manière « arbitraire », via des clés de répartition prenant en compte par exemple la taille des Directions Métiers via le chiffre d’affaires ou le nombre de postes de travail.
Le niveau de services n’est également pas pris en compte dans la facture. Que le client soit « Gold » avec un support 24/24 ou « Basique », le prix est identique. Facturation rigide et frustrante pour les clients internes qui ont donc tendance à voir la DSI comme une charge incompressible. Dans ce domaine, les DSI doivent travailler à être au plus près des usages.
Faire ce qu’on dit et dire ce qu’on fait
« C’est la faute à l’informatique » est la remarque la plus fréquente qui persiste chez les utilisateurs qui ne se manifestent qu’en cas de problèmes. Pour éviter ce travers la DSI doit donc expliquer ce qu’elle fait. Mais malheureusement, la communication n’est pas son DSI, qui communiquent peu et ne mettent que rarement en place une stratégie de communication financière (près de 80% des cas concernés). Pourtant c’est un formidable levier pédagogique pour expliquer les coûts de la DSI et surtout son apport de valeur. Quelques précurseurs (11%) ont cependant mis en place des tableaux de bords ou « Balanced Scored Card » afin de démontrer la contribution de la DSI à l’atteinte des objectifs de l’entreprise.
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[1]Le 14 décembre 1965, lors d’un entretien avec Michel Droit, entre les deux tours de l’élection présidentielle, le général de Gaulle prononce sa célébrissime « petite phrase » : »Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l’Europe ! l’Europe ! l’Europe !… mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien »
[2] Dans les SI, le terme référentiel est employé pour désigner un ensemble structuré de recommandations ou de bonnes pratiques utilisées pour le management du SI, et constituant un cadre commun aux DSI.
Les référentiels sont généralement orientés vers une problématique particulière :
– production informatique : Information Technology Infrastructure Library (ITIL) ;
– gouvernance des systèmes d’information : COBIT ;
– développement et la maintenance du logiciel : Capability Maturity Model Integration (CMMI) ; la première version, qui date de 1991, était limitée au génie logiciel et s’appelait Capability Maturity Model ; le modèle s’est progressivement étendu à d’autres domaines que le génie logiciel.
– pour la sécurité des systèmes d’information : ISO 27001.
(Source : Wikipedia)







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