Gaia… Gardienne du pouvoir divin… Mais aussi une déesse en quête du souverain parfait qui finira par mener une mutinerie vouée à l’échec contre Zeus…

Selon que l’on est optimiste ou ironique quant à l’annonce franco-allemande du lancement d’une initiative commune pour un cloud souverain, on trouvera le nom de celle-ci plus ou moins astucieusement choisi.

Heureusement, Gaia-X évite de retomber dans les erreurs des précédentes initiatives françaises et européennes. Il ne s’agit plus de construire un concurrent à AWS, Azure ou GCP, mais bien davantage de fédérer les acteurs clouds européens existants (OVHcloud, Scaleway, etc.) – indépendants des lois extraterritoriales (comprenez intouchables par le terrible Cloud Act américain) – autour d’un label commun et d’assurances en matière d’indépendance, de transparence et de réversibilité.

Une initiative qui n’est pas garantie de succès mais qui nous coûtera moins cher qu’un Numergy ou un Cloudwatt comme nous le rappellent nos confrères d’IT For Business qui ont déchiffré les annonces liées au coup d’envoi du projet Gaia-X : Gaia-X, la nouvelle tentative politique de construction d’un cloud souverain européen