Greenly, simplificateur du bilan carbone des entreprises et des particuliers, révèle à l’occasion de la Semaine du Développement Durable le premier baromètre de l’empreinte carbone du cloud computing.

Les principaux enseignements à tirer sont que si le numérique en général émet 7,5% des émissions carbone mondiales (les deux tiers étant dus à la fabrication des terminaux), le cloud proprement dit ne pèse aujourd’hui que 0,5%.

Mais, à environnement d’exploitation constant, les data centers pourraient monter jusqu’à 2% en 2030 (les émissions carbone du numérique passant dans le même temps à 10% des émissions globales) .

Reste que, à l’heure où toute organisation doit afficher une attitude plus verte, pour une entreprise du digital les services numériques représentent typiquement 50% de ses émissions CO2, dont la moitié est due au cloud computing !

Parallèlement, Greenly relève qu’en analysant leurs systèmes et en prenant les mesures nécessaires, les entreprises peuvent réduire massivement le bilan carbone. Comme par exemple en installant leur data centers en France (ou en Norvège) où le kilowatt/Heure produit génère ‘seulement’ 50 grammes de C02, contre 300 gr actuellement en Irlande !

Pour Alexis Normand, DG er co-fondateur de Greenly, « nous avons mis le doigt sur un aspect essentiel et pourtant presque invisible de nos usages numériques : son empreinte environnementale de plus en plus préoccupante. Il faut s’y attaquer avant qu’il soit trop tard ».

Et pour aider les entreprises, Greenly propose une suite logicielle « Greenly Web Services » qui permet de mesurer précisément l’impact de leurs activités numériques exposant des métriques et des leviers sur lesquels il est possible d’agir afin d’améliorer son empreinte carbone et adopter une politique Green IT active.