La complexité est souvent inhérente à la croissance : Pour beaucoup d’entreprises, la transformation numérique a longtemps été basée sur une accumulation de technologies qui ont du mal à se connecter et à s’imbriquer entre elles. Un phénomène surprenant se produit alors : On entasse, on empile, on ajoute, on branche et on débranche, on imbrique… et on oublie jusqu’à l’existence de serveurs qui tournent dans un coin et dont plus personne ne se souvient à quoi ils servent.
La complexité est aussi le résultat d’organisations et de cultures d’entreprises qui amoncellent les silos comme certaines personnes entassent des objets hétéroclites dans un coin de leur garage sans trop savoir quoi en faire.  Véritable ennemie de l’efficacité, de l’agilité et de la sécurité, la complexité fragilise les systèmes informatiques et ne rend pas la tâche des équipes IT facile.

En effet, la notion de complexité en technologie induit de véritables problèmes qui alourdissent le quotidien des équipes informatiques. On observe une administration plus lourde, plus chronophage qui finit par monopoliser des ressources humaines sur des tâches sans valeur ajoutée, juste pour maintenir l’ensemble en état de fonctionnement. Elle ralentit les processus et interdit la réactivité réclamée par le monde moderne. La complexité est également l’ennemi numéro 1 de la sécurité. Elle élargit la surface d’attaque. Elle nuit à la visibilité des opérations et simplifie finalement le travail des cyber attaquants tout en compliquant celui des cyber défenseurs. Véritable épine dans le pied des entreprises, elle est finalement le virus qui ralentit la croissance et l’innovation, au point de devenir un véritable obstacle à l’agilité des métiers.

Lutter contre la complexité est loin d’être simple. « La simplicité peut être plus difficile à atteindre que la complexité. Il faut travailler dur pour arriver à faire simple », estimait Steve Jobs.

Les fournisseurs de technologies et de solutions d’entreprises jouent, à mon sens, un rôle important dans le processus de simplification de la transformation numérique. De fait, la simplicité en IT suppose un travail de fond qui commence dès la phase de conception. Véritable ligne directrice, cette simplicité se traduit par un socle technique pensé et conçu pour s’adapter aux évolutions techniques et aux besoins métiers sur le long terme.
En concevant les solutions technologiques qui répondent aux besoins des entreprises, les fournisseurs éditeurs de ces technologies doivent mettre au cœur de l’ADN de leur créativité cette notion de simplicité.  Que ce soit dans la conception de nouveaux produits, dans l’intégration ou de l’administration de ceux-ci mais aussi du support utilisateur, tout doit être réfléchi pour effacer les difficultés, les silos et les freins.

En utilisant des composants universels et en supprimant les silos techniques, l’hyperconvergence a apporté cette simplicité au cœur des infrastructures. Dopée par son intelligence logicielle, elle libère les équipes IT de nombreuses tâches chronophages. Elle les affranchit des contingences techniques et leur procure cette réactivité réclamée par les métiers. Pilotée via une console unique, elle offre transparence, simplicité et élégance jusque dans le cloud hybride. Avec l’idée, là encore, de pouvoir gérer, déplacer, protéger les applications en un clic, sur n’importe quel emplacement, qu’il s’agisse d’un cloud privé, managé ou public.

Plus qu’un socle technique, l’hyperconvergence doit aussi être une philosophie basée sur la puissance de la simplicité afin d’offrir aux entreprises toute l’agilité dont elles ont besoin pour évoluer, réagir et se développer dans un environnement complexe. Elle doit mettre un terme aux ajouts de fonctionnalités qui se greffent comme une verrue sur l’existant. Enfin, elle doit aussi garantir la pérennité des investissements réalisés par les entreprises.

L’évolution technologique rend les choses faisables. La simplicité les rend durables.
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Par Bruno Picard, SE Director chez Nutanix France