Toutes les applications informatiques critiques des prochains Jeux Olympiques d’hiver qui se tiendront à PyeongChang en 2018, y compris la distribution des résultats en temps réel, le Olympic Diffusion System (ODS) – seront gérées à distance et hébergées sur le Cloud.

Pour relever le défi technique qui consiste à virtualiser les 12 sites olympiques, les équipes d’Atos réaliseront d’ici les Jeux plus de 100 000 heures de tests dans le cloud, afin de livrer aux médias du monde entier en temps réel (0,3 seconde) les résultats de 15 disciplines sur 102 événements. Jusqu’à présent, des infrastructures ad hoc devaient être construites sur chaque site localement.

Autre première technologique : l’intégralité des tests des systèmes informatiques sera effectuée à distance dans le tout nouveau Integration Test Lab (ITL) d’Atos à Madrid ainsi qu’au Central Technology Operations Center (CTOC) à Barcelone, qui seront en renfort du centre d’opérations technologiques de la ville hôte. En plus d’être rentables et éco-responsables – avec une réduction notable de l’empreinte carbone, l’une des priorités d’Atos – les tests à distance garantissent le plus haut niveau de qualité, permettant de répliquer avec exactitude le futur environnement informatique qui sera déployé durant les Jeux. Les tests à distance sont également plus flexibles, chaque lieu de compétition pouvant être simulé comme si les équipes étaient sur place, en Corée du Sud.

La configuration à distance de PyeongChang 2018 sera reconduite pour les prochains Jeux Olympiques et Paralympiques qui auront lieu en Asie, les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et les Jeux Olympiques d’Hiver de Beijing 2022. Parmi les prochaines étapes figurent les tests d’homologation avec les différentes fédérations sportives cet été et le premier test grandeur nature à PyeongChang en octobre 2017.

Rio 2016 avait marqué un tournant des Jeux Olympiques avec l’utilisation pour la première fois du Cloud pour les applications clés, comme la gestion des accréditations et le portail des bénévoles.