La société d’Elon Musk vient de réussir le lancement de son troisième volet de mini-satellites Startlink destinés à connecter le monde entier à Internet. Tout comme OneWeb, SpaceX s’est en effet fixé pour objectif de fournir un accès bon marché à la toile à tous les habitants de la planète, y compris dans les régions isolées de tout.
Pour y parvenir, les deux entreprises doivent réunir un très grand nombre de stellites. SpaceX en prévoit pas moins de 7000 pour la première phase de son projet. Avec ce nouveau lancement, la société en compte déjà 120. Mais elle a encore du pain sur la planche si elle veut atteindre son objectif, à savoir commencer à commercialiser son offre d’accès à Internet dès cette année.
À noter que le projet Starlink s’appuie sur les lanceurs réutilisables de SpaceX, ce qui favorise une réduction des coûts et devrait donc permettre à la société de pratiquer des tarifs très compétitifs. Comme OneWeb, la constellation Starlink prévoit d’utiliser les bandes de fréquences Ka (de 27,5 à 31 GHz en émission et de 17,3 à 21,2 GHz en réception) et Ku (2 GHz à 18 GHz), cette dernière étant traditionnellement utilisée par la télévision par satellite.