Le dernier livre écrit par l’Académie des technologies « QUELQUES RÉFLEXIONS SUR LA QUESTION DE L’APPROPRIATION DES TECHNOLOGIES » soulève des points fondamentaux sur l’évolution de notre civilisation occidentale. A l’heure de la nostalgie, liée à une vision de la science fiction passée, influencée par la conquête spatiale,  avec le lancement du 7eme épisode du film Star Wars, on peut même identifier les outils du  » futur antérieur » presque banalisés comme le Joystick. Ici, en photo d’ouverture, une image de l’épisode 4 de 1977 où Luc Skywalker commence à maitriser le fonctionnement de son vaisseau spatial Falcon avec une interface  » 3 axes ». L’acteur Marc Hamill réapparait dans le tout récent épisode de 2015, 38 ans plus tard. On ne peut que se poser des questions sur l’impact réel des objets, ceux dont on dispose et ceux dont on rêve. Pour s’approprier un objet, ne faut-il pas qu’il s’adapte à nos désirs ? En quoi  les usages de nouveaux outils modifient-ils notre vision du monde?  La présentation du livre , ci-dessous, suscitera déjà dans tous les cas, la réflexion.

Comment les sociétés s’approprient-elles les technologies, c’est-à-dire incorporent-elles dans leurs pratiques mais aussi dans leurs représentations des objets matériels ou immatériels « inédits » ? Et tout d’abord, quels rôles jouent respectivement l’offre (la production d’inventions) et la demande (l’évolution de la société) dans l’apparition et la diffusion de ces technologies ? Comment situer dans cette dynamique le rôle parfois méconnu des « entrepreneurs » ?

Peut-on identifier des « déterminants » de cette appropriation, c’est-à-dire des caractéristiques de l’objet, de son mode d’élaboration ou des aspects socioculturels des sociétés qui vont favoriser ou freiner cette appropriation ? Faut-il privilégier des innovations « clés en main » ou au contraire prendre en compte la demande d’objets « ouverts » et adaptables ?

Quelles sont les conséquences de cette appropriation sur la société ? Sont-elles anodines ou modifient-elles en profondeur les représentations de nous-mêmes, de nos relations aux autres, de notre environnement ? Enfin, comment répondre aujourd’hui à la demande à la fois forte, légitime et difficile à satisfaire d’une évaluation a priori des nouvelles technologies et d’identification des effets positifs ou négatifs de leur diffusion ? Faut-il compléter ces évaluations a priori par des dispositifs d’accompagnement et d’observation de ces processus d’appropriation et de leurs conséquences ?

Ce sont ces différentes questions que ce rapport de l’Académie des technologies se propose d’éclairer.


Collection : Académie des Technologies
ISBN : 978-2-7598-17-582-5
18 € / 102 pages