Après la visualisation du cerveau, c’est au tour du soleil d’être modélisé. Une équipe du laboratoire Astrophysique Instrumentation & Modélisation (CEA/CNRS/Université Paris Diderot) a réussi à modéliser les effets d’ondes de gravité dans une simulation du Soleil extrêmement complète, de son cœur nucléaire à sa surface convective, et ce en 3 dimensions.

Ces simulations constituent une première tant le nombre de phénomènes et l’étendue spatiale pris en compte sont grands : turbulence, convection, effets thermiques, radiatifs et visqueux, rotation différentielle… Pour la première fois, ces travaux offrent une simulation 3D extrêmement riche et complète (97% du volume du Soleil) de la dynamique d’une étoile dans ses 3 dimensions.

Il s’agit de simulations haute performance, qui ont nécessité 5 millions d’heures de calcul sur le calculateur Ada de GENCI, installé à l’Idris (CNRS), et 15 millions sur le supercalculateur Curie mis à disposition par GENCI auprès des chercheurs européens dans le cadre de l’infrastructure de recherche PRACE (Partnership for Advanced Computing in Europe).