La Journée Mondiale de l’Environnement, célébrée le 5 juin, a eu pour objectif d’informer et de sensibiliser les entreprises et le grand public sur l’urgence de protéger l’environnement. Au cours de ces dernières années, le télétravail a apporté aux entreprises une solution sur mesure qui les accompagne dans leur volonté de développement durable.

Célébrée tous les ans le 5 juin depuis 1972, la Journée Mondiale de l’Environnement est l’occasion pour les Nations Unies d’appeler à des actions globales de protection de l’environnement, et donc, de notre planète. La devise de cette année est claire : « Sept milliards de rêves. Une planète. Consommons avec modération ». Ces objectifs illustrent l’idée que le bien-être de l’humanité, l’environnement et les marchés économiques sont intimement liés à une gestion responsable des ressources de la planète. Cette année, les Nations Unies invitent les entreprises à réduire leur empreinte écologique, en mettant en place des mesures efficaces dans leur façon de travailler, de voyager ou de gérer les déchets. Voilà qui devrait inciter les entreprises à étudier, si ce n’est adopter, des mesures pharescomme le télétravail.

Nul ne peut nier que le télétravail donne un coup de fouet à la productivité des entreprises : des études démontrent qu’un collaborateur capable d’assurer un équilibre entre vie privée et vie professionnelle s’estimera satisfait et contribuera davantage à la productivité de son entreprise. Autre avantage indéniable du télétravail : des économies substantielles liées à l’immobilier d’entreprise, des gains de temps et une efficacité renforcée. Mais le télétravail présente surtout des prérogatives écologiques : la réduction des déplacements vers et à partir du bureau contribue activement à la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre. Avec le télétravail, il devient possible de se rendre moins souvent au bureau, pour ainsi moins polluer, mais aussi de consommer moins d’énergie et de papier.

Maîtriser les déplacements

La pollution atmosphérique des transports est un fléau en France, à Paris par exemple les voitures individuelles sont responsables de l’émission de 2,6 millions de tonnes de CO2 (Source Ademe). Avec des initiatives comme le télétravail, il devient possible de réduire le temps consacré au transport terrestre ou aérien dans le cadre des déplacements professionnels. La réduction des déplacements entraîne également une logique réduction des embouteillages et des accidents, ce qui, au final, aboutit à une moindre pollution et unemeilleure qualité de l’air. Grâce à des logiciels de partage de bureau et de communication àdistance, la collaboration en ligne devient réalité, quel que soit l’équipement utilisé. Les collaborateurs se connectent à distance à leur poste de travail, partagent leurs fichiers, travaillent et sauvegardent leurs documents, exactement comme s’ils étaient au bureau. Plutôt que de se déplacer quotidiennement entre maison et lieu de travail, les collaborateurs peuvent participer à des visioconférences, à des formations en ligne, ou encore à des réunions en ligne. Il en résulte une diminution drastique des émissions de gaz à effet de serre. Le télétravail réduit l’empreinte de carbone et participe ainsi à la protection de l’environnement.

Maîtriser la consommation énergétique

82% des chefs d’entreprise de moins de 250 salariés sont préoccupés par la maitrise de l’énergie, mais seulement 15% mettent des actions en place pour y parvenir (SourceGDFSuez-EnergiesFrance). Il est établi depuis longtemps que la consommation énergétique des équipements au bureau est jusqu’à deux fois plus élevée que celle des équipements domistiques. D’autre part, les collaborateurs travaillent dans des espaces déjà existants, à savoir chez eux, ce qui apporte aux entreprises des gains en espace de travail et de stockage.

 

En d’autres termes, les collaborateurs qui travaillent de la maison permettent à leur employeur d’optimiser leurs espaces et d’assurer des économies d’énergie. Les employeurs maîtrisent ainsi la consommation énergétique liée au chauffage ou à la climatisation, ainsi qu’à leurs environnements de travail. Ils s’engagent davantage en matière de responsabilité sociale d’entreprise. Les collaborateurs, de leur côté, s’impliquent également sur le terrain du développement durable.

 

Moins de papier, moins de besoins en stockage

Chaque année, les entreprises françaises gâchent l’équivalent de près de 1,2 million d’arbres (Source Gestes-Environnement). De manière générale, les télétravailleurs privilégient des formats numériques tels que le PDF par rapport au papier. Utiliser moins de papier implique un espace physique de stockage moindre, et cela revient, pour les entreprises, à réduire les espaces de stockage au bureau. Les nouvelles technologies de Cloud Computing sont également d’une grande aide aux télétravailleurs, qui y stockent virtuellement leurs fichiers et dossiers, en remplacement du classement physique traditionnel.

 

Selon le PNUE (Programme des Nations Unis pour l’Environnement), la consommation d’énergie a progressé dans les secteurs des transports et des services, reflétant la croissance du transport de passagers et de fret. N’oublions pas que nous avançons lentement mais surement vers 2050, l’année où la population de la terre pourrait atteindre 9,6 milliards. Selon le PNUE, si nous, habitants de cette planète, nous en tenons à nos modes de consommation et de production actuels, nous devrions avoir besoin de trois planètes pour maintenir nos modes de vie et de consommation. Mais justement, avec le télétravail, les entreprises tout comme les collaborateurs détiennent un levier pour préserver les ressources de notre planète.

Par Kornelius Brunner, Head of Product Management TeamVieweréditeur allemand du logiciel éponyme de partage de bureau et de réunions en ligne.