Mené par l’IFOP et commandité par NetApp, le premier baromètre sur la perception du Cloud chez les salariés européens démontre une certaine maturité de ces derniers quant aux risques et aux enjeux. Et se révèlent assez alignés sur les dernières décisions politiques.

L’étude réalisée auprès de 600 employés d’entreprises de plus de 10 salariés dans chacun des trois pays de l’enquête (France, Royaume-Uni, Allemagne) montre que les employés européens adhèrent globalement fortement aux services et propositions du cloud même s’ils émettent de justes réserves sur la souveraineté des données.

Ainsi, 69% des sondés pensent que la façon d’utiliser les services cloud au sein de leurs entreprises pourrait être plus innovante (contre 67% en Allemagne et 74% au Royaume-Uni) !

Et 78% des sondés français pensent qu’il est plus simple aujourd’hui pour une entreprise de stocker ses données dans le cloud que sur des supports physiques (contre 87% en Angleterre et 74% en Allemagne).

Reste que cette approbation du cloud pour le stockage leur paraît plus adaptée aux usages professionnels que personnels 58% des salariés français reconnaissent ne pas être inquiets par le stockage des données professionnelles dans le cloud (contre 62% en Allemagne ou 52% au Royaume-Uni). En revanche, en France comme en Allemagne, les salariés se disent à 82% favorables à un stockage exclusif ou majoritaire de leurs données personnelles sur un support physique (69% au Royaume Uni), une décision qui révèle une certaine défiance des services cloud « grand public » quant à leurs usages des données privées mais aussi le poids des habitudes.

Par ailleurs, pour 40% des Français, 43% des Allemands et 41% des Anglais, les pouvoirs publics doivent désormais favoriser le développement d’entreprises privées européennes proposant des services de cloud afin non seulement de mieux les encadrer mais aussi de proposer une alternative crédible et surtout plus locale face à la prédominance des hyperscalers internationaux. Les salariés sont donc finalement très en phase avec les positions des instances européennes ou les initiatives de la Stratégie Cloud pour la France.

De quoi conforter les positions politiques actuelles et de quoi encourager décideurs et DSI pas forcément prêts à devoir payer plus pour adopter des prestataires locaux ou européens là où les Lois et normes ne les y contraignent pas.