Notre Dame a été sauvé grâce à l’héroïsme des pompiers. On ne le sait que trop mais on sait moins que les technologies (drones, traitement de données en 3D…) ont aussi joué un rôle important dans le sauvetage de la cathédrale.

Le 15 avril 2019, une incroyable histoire de technologie moderne et de bravoure humaine s’est déroulée pour sauver de la destruction totale de la cathédrale Notre-Dame.

La Brigade des Sapeurs-pompiers de Paris et la Police nationale ont utilisé le drone pour capter et transmettre les images au plus proche des flammes. Cette utilisation a été décisive pour sauver les tours de la cathédrale.

Dès le lendemain et les jours qui ont suivi, la société Artelia a été missionnée pour scanner Notre-Dame grâce aux drones qui étaient les seuls outils qu’ils pouvaient utiliser pour cartographier l’édifice trop dangereux pour les humains.

Lors de la conférence Airworks 2019 qui s’est tenue cette semaine à Los Angeles, la société Artelia a expliqué comment elle a capturé l’intérieur et l’extérieur de Notre-Dame grâce à l’utilisation de drones (L’utilisation de drones dans le cas de Notre-Dame : du feu à la mémoire – de la réalité aux données 3D). Après 6 jours de photographies aériennes et de 360 panoramas de Notre-Dame endommagée, des milliers d’images ont été produites et post-traitées dans un logiciel de photogrammétrie. Les résultats sont des modèles 3D, des cartes et des ortho-images de toute la cathédrale. Cette présentation expliquait comment les données sont collectées, analysées et construites selon des modèles 3D de Notre-Dame.

C’était une mission importante qui n’a pu être effectuée qu’avec un drone, aucun humain n’étant et ne pouvant travailler sous le toit de la cathédrale, celui-ci pouvant toujours s’effondrer à tout moment. Ces travaux aideront les enquêteurs et les architectes à mieux comprendre les dégâts avant les efforts de reconstruction.

André Finot, porte-parole de Notre-Dame, raconte son histoire personnelle de l’événement autour des drones et sur la façon dont il a vécu cette nuit-là dans le bâtiment dans lequel il travaille depuis de nombreuses années.




De son côté, le directeur du programme de drones de la société française Artelia, Benoit Guillot, explique en détail comment les précieuses informations recueillies avec le drone aideront les spécialistes à comprendre ce qui s’est passé.