Les groupes étrangers des pôles de compétitivité sont particulièrement engagés dans le secteur des TIC, où ils représentent 34 % des salariés des établissements des pôles de ce secteur contre 21 % dans les autres secteurs. Ce secteur stratégique offre des perspectives de croissance importante et s’intègre en soutien de nombreuses filières économiques. Les pôles de compétitivité rassemblent de nombreuses filières de hautes technologies. Les TIC y ont donc naturellement une place très prononcée. C’est ce qu’indique une étude publiée par la DGCIS (Direction Générale de la Compétitivité, de l’industrie et des services) sur les PME membres des pôles de compétitivité

 

En cinq ans, le secteur des TIC, tel que défini par l’OCDE, a pris plus d’importance au sein des pôles de compétitivité (17,2 % des établissements membres en 2011 contre 13,0 % en 2006).

Le secteur des TIC concentre ainsi naturellement une bonne partie des cadres des établissements membres des pôles : un sur cinq y travaille. Deux secteurs d’activité des TIC regroupent la moitié des établissements des pôles liés aux TIC.

Le premier est celui des activités de conseils en systèmes et logiciels informatiques, le plus important en termes de nombre d’établissements et d’effectifs salariés au sein des pôles de compétitivité.

Le second est le secteur de la programmation informatique, avec autant d’établissements membres, mais de taille plus modeste.

Les entreprises industrielles des TIC (fabrication d’ordinateurs, de composants électroniques…) impliquées dans les pôles de compétitivité sont plutôt de grosses structures : relativement moins nombreuses, elles emploient cependant près de 40 % des salariés des TIC au sein des pôles.