1 Bourgarel« La feuille de route du GT Télécoms est centrée sur trois axes majeurs : l’internet des objets, les impacts réseau du Cloud et les services vidéo. Des projets sont également menés autour du développement des technologies 5G, de la virtualisation, de l’optimisation des ressources (vidéos, audios, etc.) et des problématiques de sécurité », explique Marc Bourgarel, Responsable du GT Télécoms.

– La 5G : elle constitue un axe fort pour le GT Télécoms qui porte plusieurs projets autour de cette nouvelle technologie, dont l’élaboration des RFC.

– La virtualisation : Le projet RAvir (Réseaux d’Accès Virtualisés au Cloud) vise à développer l’ensemble des éléments nécessaires aux contrôles des réseaux d’accès au Cloud. Pour cela, il convient de développer des contrôleurs virtualisés pour l’accès et le réseau, de développer une nouvelle génération de contrôles (le Software Defined Networking – SND), d’adapter le contrôle des protocoles TRILL, LISP et OpenFlow, d’optimiser l’urbanisation des machines virtuelles du réseau d’accès et de mettre en place les réseaux virtuels d’accès personnalisés. Ce projet d’une durée de 30 mois est coordonné par UCOPIA Communications.

Les objets connectés :

– Le projet FELIN (Futur Equipement LTE Intégré avec virtualisatioN), mené par Parott avec le concours d’une dizaine de PME, ETI et Laboratoires de recherche, est soutenu par la DGE, Systematic et Minalogic. Lancé en début d’année, il vise à « développer des circuits intégrés et des équipements de nouvelle génération pour les objets connectés en 4G, notamment pour l’automobile ».

– Le projet Smart4GTablet, impliquant notamment Gemalto et Archos, a permis de développer un prototype de nouvelle tablette, rechargeable grâce à l’utilisation d’un film photovoltaïque transparent intégré dans l’écran de la tablette et associé à des solutions avancées d’économie et de gestion de l’énergie. Cette tablette offre en outre un débit de communication équivalent à celui des solutions filaires existantes  via la technologie 4G ou LTE, et propose un haut niveau de sécurité pour la protection des contenus. Enfin, elle offre, par l’association de solutions de communication sans contact (NFC) et de la carte SIM nouvelle génération (l’UICC), un champ applicatif particulièrement fertile lié par exemple au paiement, ou à une personnalisation facilitée de la tablette avec une diffusion automatique des services offerts par les opérateurs mobile.

– Enfin, le projet e-compagnon, coordonné par Archos, a permis de développer un terminal portable communicant d’un nouveau type, qui conjugue harmonieusement utilité et divertissement.

– Le développement de téléphones portables low cost pour les pays émergeants : Le projet LCI4D (Low-Cost Infrastructure For Development of emerging countries) a pour objectif d’accélérer l’extension de la couverture de téléphonie mobile à haut débit dans les pays émergents en concevant une architecture radio ouverte. Il aboutira au développement d’un démonstrateur. Ce projet consiste à développer de nouvelles technologies de coopération entre boîtiers télécom réduisant les interférences et la consommation d’énergie ; et adaptées en fonction des capacités, distances, topologies, climat et régulation des fréquences inhérentes à chaque zone géographique. Ces solutions permettront la mise en place de réseaux locaux interconnectés avec un opérateur global. Le projet s’appuie sur la baisse des coûts des équipements de communication et vise à agencer les réseaux d’accès locaux, de nature hétérogène, de façon optimale. Ce projet d’une durée de 36 mois est coordonné par France Telecom Lannion.

– L’optimisation des ressources : La croissance importante du nombre d’objets communicants, l’augmentation importante  des données partagées, vidéo en tête, ou encore l’accès totalement désynchronisé (i.e. VOD) nécessitent de revoir l’utilisation du réseau Internet et l’optimisation de ses ressources. Un certain nombre d’acteurs du GT Télécoms travaillent sur ces nouveaux champs d’investigation. Parmi les nouvelles voies explorées : les Software Defined Networks (SDN) et les Network Functions Virtualization (NFV).

– La sécurité : La sécurité est un élément clef des télécommunications modernes,afin de garantir aussi bien la qualité du transport des données que les applications.  Il n’est pas envisageable que des transactions bancaires puissent être interceptées, que les objets communicants passent sous contrôle d’acteurs malveillants ou que les données routées soient modifiées à mauvais escient. Conscient des enjeux de la sécurité dans les télécommunications, le GT Télécoms travaille en étroite collaboration avec le GT Confiance Numérique et Sécurité du pôle. Du reste, de nombreux acteurs de ce domaine seront présents au Mobile World Congress, dont Gemalto et des PME comme Deveryware, Trusted Logic et Trusted Labs.

– Le soutien à des technologies alternatives, telles que le LIFI (Light Fidelity), une technologie – dont la start-up Oledcomm est pionnière – qui permet de transmettre des données numériques sans fil, grâce à la lumière fournie par des lampes à LED.