Non ça n’arrive pas qu’autres. Si les services informatiques des grandes entreprises sont assez bien organisés pour ne pas perdre leurs données, les PME et surtout les particuliers le sont beaucoup moins (voir encadré ci-dessous).

Les disques SSD apportent une certaine amélioration en matière de fiabilité. Ils fonctionnent de façon plus rapide et silencieuse, et ils chauffent moins que les disques durs. Et sachant que les lecteurs SSD n’ont pas de parties en mouvement, ils sont plus durables et plus fiables que les disques durs.

Les lecteurs SSD, les disques et les têtes ont été remplacées par des puces mémoires, de façon comparable aux clés USB, aux cartes SD ou aux produits CompactFlash. Les lecteurs SSD n’ont pas de parties en mouvement, ce qui élimine quasiment les latences de rotation associées aux disques durs. D’autre part, les SSD sont moins sujets aux conditions environnementales que les disques durs traditionnels. Les SSD sont destinés à être la prochaine génération en matière de supports de stockage de masse, ils ont par conséquent les mêmes facteurs de forme et les mêmes ports SATA que la génération actuelle de disques durs.

Malgré toutes améliorations, ils n’offrent pas de garantie absolue. Le problème de la perte des données, même s’il est minimisé, reste entier.  Reportant au lendemain, les mesures nécessaires pour que l’inenvisageable n’arrive. Et puis, tout d’un coup, un disque, interne ou externe, magnétique ou électronique lâche. Au début, on pense un mauvais fonctionnement ou une légère anomalie. Après différentes manipulations, il faut se rendre à l’évidence, les données ne sont plus accessibles. Les causes de ces pertes de données sont variées : virus, catastrophes naturelles, erreurs humaines, pannes matérielles…


Le nombre de récalcitrants aux sauvegardes reste élevé

Selon un sondage mondial mené par Ontrack à l’occasion de la journée mondiale de la sauvegarde 2018 (« World Backup Day »), plus d’un tiers des répondants n’avaient pas de sauvegarde en place au moment de la perte de données. Le nombre de personnes victime d’une perte de données est élevée : près de 20% des personnes interrogées ont subi une perte de données en 2017, en recul de 7% par rapport à 2016 (27%).

Même si le nombre de récalcitrants aux sauvegardes a globalement diminué au cours des cinq dernières années, il est demeuré relativement stable au fil des ans. Au niveau mondial, les chiffres ont varié de 37% en 2013 à 39% en 2015 à 33% en 2017. La raison principale pour laquelle les répondants n’avaient pas de solution de sauvegarde est le manque de temps pour rechercher et mettre en place une telle solution.

Mais sauvegarder ne suffit, encore faut-il vérifier que la sauvegarde est opérationnelle. Une grande question demeure. Pourquoi tant de répondants ont-ils subi une perte de données, malgré leur sauvegarde ? La réponse est tout simplement qu’ils ne vérifient pas assez souvent si leur sauvegarde fonctionne correctement.

Seulement 27% des répondants testent leur sauvegarde chaque semaine, contre 32% seulement une fois par mois. Les répondants restants ne testent leur sauvegarde qu’une fois par an ou jamais.


Dans le cas d’une entreprise, il peut s’agir de données clients, financières ou commerciales indispensables à la bonne marche de l’entreprise. Dans le cas, d’un particulier, ce peut être des données personnelles, des photos ou des vidéos, dont la valeur sentimentale est inestimable, irremplaçable.

Dans ces cas extrêmes, il n’y a plus qu’une solution : faire appel à un spécialiste de la récupération des données. Créé en 1985, Ontrack fait figure de pionnier et se présente comme le leader mondial avec 1100 salariés dont 200 ingénieurs en recherche et développement.

Racheté par le groupe KLDiscovery, Ontrack fournit des services de récupération de données de premier plan pour tous types de supports – disques durs, disques SSD, serveurs, RAID, virtuels, cloud, mobiles, bandes magnétiques, NAS/SAN/DAS, ordinateurs portables, ordinateurs de bureau et périphériques Apple. Ontrack offre également des services d’extraction d’emails, de gestion des bandes et de destruction des données.

Dans une intervention de récupération de données, il n’y a évidemment pas de garantie de résultats mais, comme le disait le slogan du loto, « 100 %de ceux qui ont réussi à récupérer leurs données ont tenté leur chance ».

 


4 conseils pour la sauvegarde
– Ontrack propose les lignes directrices de base suivantes aux entreprises et aux particuliers :
– Définissez un programme de sauvegarde qui couvre tous les périphériques et médias utiles ;
– Vérifiez que les sauvegardes fonctionnent correctement et conformément au calendrier défini ;
– Vérifiez régulièrement les systèmes de sauvegarde de données pour identifier les erreurs ;
– Testez les sauvegardes régulièrement pour valider que les données sont complètes et intactes.