Depuis mars 2020, la transition d’une culture du présentiel à une culture en distanciel ou hybride a eu un impact sur les pratiques de socialisation et la culture d’entreprise. En particulier sur – comment, quand et où nous travaillons, comme l’atteste une étude récente de Future Forum révélant que 83% des employés ne veulent pas revenir cinq jours par semaine dans un bureau physique.
L’instauration d’horaires et de politiques souples de travail se sont alors imposées comme des réponses nécessaires au confinement. Aujourd’hui, ces critères sont devenus les normes de référence, plébiscitées par les individus. Moins de temps perdu dans les transports aux heures de pointe, plus de temps à consacrer aux choses qui comptent. Le modèle 9H-17H ne convient plus à tous les travailleurs et, pour les entreprises, le travail flexible permet également de fidéliser les employés qui ont besoin de concilier travail et vie privée de différemment.
Si cette flexibilité accrue a aidé de nombreuses personnes à s’adapter à la pandémie, l’absence de travail au bureau s’est pour certains accompagnée de questionnements sur le fait de garder le contact avec les équipes. De même, beaucoup regrettent les rencontres fortuites avec des collègues, les conversations de bureau ou les discussions autour de la machine à café, qui illuminent la journée de travail. La flexibilité a ses limites si les employés se sentent déconnectés.
Alors comment les entreprises peuvent-elles recréer les moments informels de conversation et de partage dont les employés ont besoin pour se sentir soutenus à la fois par les dirigeants de l’entreprise et par leurs propres collègues, dans un environnement hybride ?
Créer un foyer pour une culture hybride dans un QG numérique
Les événements de l’année dernière ont montré que les entreprises doivent s’attacher à créer des cultures d’entreprise fortes, centrées sur les personnes, afin que les employés se sentent soutenus et puissent s’épanouir pleinement au travail (où que ce soit). Pour renforcer cette culture, il est important que les applications et les interactions soient reliées à un QG numérique – un espace dédié au travail et aux connexions sociales. C’est à cet endroit que la culture virtuelle et hybride s’incarne.
Le QG numérique doit permettre un travail flexible et asynchrone, et améliorer l’expérience des employés en maintenant la cohésion du bureau virtuel, plutôt qu’un ensemble fragmenté de différents logiciels agissant indépendamment. L’utilisation d’une plateforme de messagerie basée sur des canaux peut permettre de conserver, en un seul et même lieu, toutes les conversations, les documents, les applications et les informations relatives au travail.
Recréer virtuellement les moments de « discussion ».
Avec un QG numérique en place, il est plus facile de créer ces conversations virtuelles autour de la machine à café, qui manquent à tant de gens. Ces conversations de visu, d’apparence anodine, sont finalement plus importantes que nous ne le pensions lorsque nous travaillions au bureau. Elles contribuent à maintenir un équilibre solide entre le travail et toutes les autres petites choses qui ponctuent la vie professionnelle et personnelle, et se sont avérées essentielles pour le bien-être des employés.
Grâce à l’utilisation d’applications de messagerie basées sur les canaux – ces moments peuvent être imités. Des canaux spécifiques peuvent également être instaurés pour cultiver des intérêts non professionnels, comme des clubs de lecture ou des recommandations Netflix. Slack a par exemple récemment mis en place des canaux informels tels que #freshkicks, #dogs et #dadjokes, pour partager des intérêts communs.
Les dirigeants peuvent également permettre aux membres de l’équipe d’exprimer leurs préoccupations via des canaux transparents « Ask Me Anything« . Et, en choisissant par défaut le canal où tous les membres d’un projet ou d’un sujet donné ont accès à l’ensemble des informations partagées, les processus de travail fondamentaux peuvent rester transparents et accessibles. C’est un avantage considérable par rapport aux e-mails où les informations sont cloisonnées.
Ces moments doivent être créés pour toutes les fonctions de l’entreprise, de l’accueil à la réunion d’équipe. Okta, une société spécialisée dans la gestion des identités, a compris l’importance de créer ces liens entre les équipes. Par exemple, elle a mis en place un programme d’on-boarding à distance pour les nouvelles recrues, avec des présentations vidéo. De même, lors d’une réunion d’équipe en ligne, les premières minutes sont consacrées à des échanges informels. Chacun peut parler de son week-end ou donner des nouvelles des projets en cours. Remy Champion, d’Okta, travaille depuis sa maison de Haiku, à Hawaï, à plus de 3 000 km du siège. Pour lui, ces échanges amicaux et ce climat de confiance favorisent une bonne coopération avec ses collègues et garantissent de meilleurs résultats.
Posez dès maintenant les jalons de l’ère post-Covid
Pour que les employés aient vraiment le sentiment d’être soutenus et partie prenante d’une culture forte, les équipes hybrides doivent utiliser un outil qui leur permettra de se connecter à tout moment. Les applications de messagerie basées sur les canaux permettent cette synchronisation rapide. Elles offrent l’avantage de pouvoir échanger des informations de manière efficace et à grande échelle lorsque cela est nécessaire, dans un écosystème de confiance qui encourage l’engagement des employés. En outre, les nombreuses possibilités d’intégration permettent de garder à portée de main tous les outils de travail nécessaires sans quitter la plateforme.
Alors que les décideurs des entreprises réfléchissent à leur avenir hybride et à la technologie nécessaire pour propulser leur organisation vers l’avant, il est important de capitaliser sur une culture d’entreprise forte, avec une machine à café virtuelle comme levier pour favoriser les relations et stimuler l’engagement.
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Par Nadia Rawlinson, Chief People Officer at Slack