Ce mardi 31 mars est la Journée Internationale de la Sauvegarde, alias World Backup Day, un sujet qui n’a jamais autant été d’actualité qu’aujourd’hui avec le confinement de millions de Français, majoritairement invités à travailler de chez eux.

Alors que de plus en plus d’entreprises permettent à leurs équipes de travailler à distance, nous voyons apparaître les potentiels risques autour de la gestion des données. Des millions de salariés qui se connectaient auparavant à leurs postes de travail sur des réseaux d’entreprise, se connectent désormais depuis leur domicile. Alors qu’une authentification sécurisée et des VPN étaient autrefois nécessaires pour un sous-ensemble de salariés, ces dispositifs constituent désormais le seul point d’entrée de tout l’effectif.

Mais que se passe-t-il donc lorsque le réseau du fournisseur d’authentification multifactorielle (MFA) est surchargé et ne peut pas répondre à tous les employés en même temps ?

Quantum
Diana Salazar, responsable marketing produit de Quantum, Enterprise Backup & Archive

Les 5 meilleures pratiques de sauvegarde.

  1. Sauvegardez régulièrement
  2. Suivre la règle du 3-2-1-1
  3. Classez vos sauvegardes
  4. Réexaminez votre plan de sauvegarde tous les trimestres ou tous les semestres
  5. Test, Test, Test

Toshiba
Cinq recommandations pour la sauvegarde des données




 

La perte de données personnelles importantes, à domicile, sur un ordinateur de bureau ou un ordinateur portable est assez ennuyeuse. Et les risques augmentent, notamment en raison du nombre croissant d’attaques de ransomwares. Cela rend les sauvegardes régulières encore plus importantes. A l’occasion de la Journée mondiale de la sauvegarde (World Back Up Day), ce 31 mars, Toshiba Electronics Europe fait cinq recommandations :

1) Nettoyage de printemps
Avant chaque sauvegarde majeure, il doit toujours y avoir un nettoyage en profondeur, ce qui signifie que l’ordinateur doit être libéré des données inutiles ou obsolètes. Cela inclut les applications qui ne sont plus utilisées, les données inactives ou fragmentées, ainsi que les fichiers temporaires. L’historique de téléchargement et les cookies doivent également être supprimés. Non seulement cela augmente l’espace de stockage disponible, mais cela simplifie et accélère également le processus de sauvegarde.

2) Stratégie de sauvegarde
Il est important de définir une stratégie de sauvegarde. Un utilisateur doit particulièrement déterminer quoi sauvegarder et à quelle fréquence. D’autres décisions concernent le choix des emplacements de stockage et des supports, tels que l’utilisation de disques durs externes ou la sauvegarde cloud. La configuration de sauvegardes automatiques avec des heures et des intervalles définis peut également être utile.

3) Sauvegarde complète ou sauvegarde incrémentielle
Les utilisateurs de PC doivent toujours effectuer une sauvegarde complète de temps en temps. Cela devrait être complété par des sauvegardes incrémentielles régulières dans lesquelles seules les données qui ont changé depuis la dernière sauvegarde complète sont stockées.

4) Application du principe 3-2-1
En général, les données doivent être sauvegardées selon le principe 3-2-1. Les utilisateurs doivent effectuer trois copies à l’aide de deux supports de stockage différents, tels qu’un disque dur externe et un lecteur cassette, et stocker une version de sauvegarde en externe «hors site», par exemple dans le cloud.

5) Récupération de données
Enfin, le sujet de la récupération des données après sinistre doit également être pris en compte en clarifiant comment les données stockées dans une sauvegarde et peuvent être restaurées en cas de perte de données sur l’ordinateur. La solution de récupération doit offrir un degré élevé de flexibilité et prendre en charge la récupération de fichiers individuels, de dossiers entiers ou d’un système entier. Il devrait également être possible de restaurer les données sur un autre périphérique de stockage.

Il existe de nombreuses solutions de sauvegarde et de restauration sur le marché qui sont conçues pour une grande variété d’exigences. Lors du choix d’une solution, il est important de s’assurer que le produit offre une qualité éprouvée et répond à vos besoins individuels. Par exemple, la compatibilité avec votre propre ordinateur et la disponibilité des fonctionnalités logicielles souhaitées doivent être vérifiées.

Verbatim
Franck Octobon, Directeur Commercial Europe du Sud  

A l’heure où de plus en plus de personnes manipulant des données quotidiennement se font pirater ou perdent leurs données, et où un grand nombre d’entreprises sont victimes d’attaques aux conséquences très lourdes, il devient urgent d’adopter de bonnes habitudes en matière de stockage et de traitement de données informatiques. A l’occasion de la journée mondiale de la sauvegarde qui a lieu chaque 31 mars, voici quelques conseils pour éviter les mauvaises surprises.

En quoi consiste une sauvegarde ?
Créer une sauvegarde signifie faire une «copie» de données existantes (par exemple des images, des vidéos, des documents importants) ou dans l’idéal deux copies, et de conserver ces différentes versions au cas où l’original viendrait à disparaître.

De l’importance de sauvegarder ses données
Nous créons et générons plus de 1,8 zetta-octets de données par an. Cela représente une quantité très importante de données à protéger. Malheureusement, près de 30% des personnes manipulant des données ne les ont jamais sauvegardées. Conserver des données protégera le travail réalisé quand un disque dur tombera en panne. Dans le cas d’une entreprise, oublier de sauvegarder des données peut mettre en péril le business tout entier.

Pourquoi une perte de données se produit-elle ?
La perte de fichiers précieux est bien plus courante que ce que l’on imagine. Elle n’est pas toujours due à une panne de disque dur. Voici quelques facteurs qui amènent très souvent à une perte de données :
– 30% des personnes manipulant des données n’ont jamais fait de sauvegarde
– 113 téléphones portables sont perdus ou volés toutes les minutes
– 29% des destructions de données sont provoquées par accident
– 1 ordinateur sur 10 est infecté par des virus tous les mois

 Choisir le type de stockage qui convient
Plus que jamais, nous créons et consommons de plus en plus de contenus numériques via nos smartphones, tablettes, téléphones portables et ordinateurs : photos, documents importants, vidéos, musique, reçus, bulletins d’information, cartes d’embarquement, coordonnées, etc… mais encore faut-il s’assurer que ces contenus soient à l’abris. Lors de la sauvegarde de fichiers, la clé est de choisir le type de stockage qui convient pour chaque type de contenu. Il existe aujourd’hui différents types de stockages adaptés à chaque type de donnée, que ce soit sur des lecteurs USB, des cartes mémoires, des disques durs, des SSD, des supports optiques ou encore dans le cloud. Toutes ces solutions possèdent leurs propres avantages en termes de capacité de stockage, de durée de vie, de poids, de prix ou encore de commodité…

Quelle est la meilleure pratique pour la sauvegarde ?
La meilleure pratique pour sauvegarder ses données est de suivre la règle de sauvegarde « 3-2-1 » :

– Créer au moins 3 copies des données : en plus de la sauvegarde principale, l’idéal est d’en générer au moins deux autres, ce qui aidera à réduire considérablement le risque de perte de données. Il peut s’agir de solutions matérielles et/ou de cloud.

– Stocker les copies sur au moins 2 types différents de supports : il est recommandé de conserver des copies des données sur au moins deux types de stockage différents, tels que des disques durs internes ET des supports de stockage amovibles (cassettes, disques durs externes, clés USB, cartes SD, CD, DVD).

– Garder au moins 1 copie de sauvegarde hors site : Il faut éviter de ranger le périphérique de stockage externe au même endroit que le stockage de production. En cas d’incendie, inondation ou cambriolage, toutes les données seraient perdues.

Il existe aujourd’hui des astuces et des solutions de stockage aux capacités plus ou moins élevées permettant de sauvegarder des fichiers importants et de précieux souvenirs. Plus d’excuse, donc, pour ne pas sauvegarder ses données à partir du 31 mars !

Veritas Technologies
Jean-PierreBoushira, VP Southern Europe

Alors que le coût mondial découlant des ransomwares ne cesse de croître, ne payez pas ! Sauvegardez ! En cette journée mondiale dédiée à la sauvegarde, il est temps de faire le point. Les ransomwares génèrent près d’1 milliard de dollars de bénéfices par an, et les entreprises qui ne sont pas cohérentes dans la sauvegarde de leurs données permettent aux criminels de se remplir les poches.

Les attaques de ransomwares existent uniquement parce que certaines entreprises ne peuvent survivre sans leurs données. Ainsi, en supprimant cette dépendance et en s’assurant de pouvoir retrouver l’accès aux données, les entreprises peuvent non seulement éviter de répondre aux demandes des cybercriminels mais aussi assurer la limitation des risques liés à ce type de menace. Pour y parvenir, il est indispensable d’être bien préparé et d’avoir une stratégie de sauvegarde solide.

Les entreprises doivent s’assurer de créer des copies de sauvegarde de leurs données et de les maintenir isolées et hors ligne pour les garder hors de portée des hackers. De plus, elles doivent surveiller et restreindre de manière proactive leur accessibilité tout en s’assurant que les sauvegardes soient effectuées régulièrement pour éviter toute perte de données. Enfin, les entreprises doivent tester à de nombreuses reprises et régulièrement leurs défenses contre les ransomwares.

Ce type de menace frappe sans prévenir et ne fait aucune distinction. Cela peut arriver à toutes les entreprises, quel que soit leur profil (taille, secteur, etc.). Malgré les efforts fournis, toute entreprise sera tôt ou tard l’objet d’une attaque. Ce qui distingue une victime d’une autre, c’est la capacité de celle-ci à rebondir, qui dépend finalement de sa stratégie de sauvegarde.

Lors d’une attaque par ransomware, les entreprises non préparées se sentent souvent désœuvrées et finissent par se plier aux exigences des hackers. Nous profitons de cette journée mondiale pour rappeler à chacune des entreprises que la sauvegarde est un outil de protection, grâce à la préparation qu’elle permet à l’entreprise et la pérennité qu’elle concède aux données. Ne payez pas, sauvegardez !

Storagecraft
Florian Malecki, Senior International Director of Marketing

La journée mondiale du back-up est le 31 mars mais qu’en est-il des stratégies de restauration, alors que 32% des entreprises françaises avouent encore ne pas tester leur plan de reprise après sinistre ? Storagecraft propose d’instaurer la journée mondiale et annuelle de la restauration des données, dont la première édition est prévue pour le 3 septembre 2020. Si les stratégies de backup sont de plus en plus au centre des priorités, ce n’est pas le cas des plans de reprise après sinistre.

La sauvegarde régulière des données n’est qu’une des étapes nécessaires pour assurer la continuité des activités. En effet, il est également essentiel de disposer d’un plan de restauration des données efficace et testé. Alors que les entreprises font état d’un coût d’interruption d’activité moyen situé entre 270 000 et 370 000 euros, il est crucial qu’elles soient en mesure d’identifier les données et les applications critiques afin de mettre en place un plan de restauration approprié. Toutes les données n’ayant pas la même valeur pour les processus métiers centraux qui assurent le fonctionnement d’une entreprise, il est nécessaire de disposer d’un plan de restauration orchestré à partir du backup et aligné aux besoins critiques de l’entreprise.

Une étude indépendante réalisée par Dimensional Research, sur demande de StorageCraft, révèle que les décideurs IT français ne sont pas suffisamment préparés à la restauration des données en cas de nécessité de récupération à partir de leur backup. Les conclusions illustrent la nécessité d’optimiser les stratégies de reprise après sinistre :

– Seules 25 % des entreprises françaises déclarent pouvoir se remettre d’une grave perte de données dans l’heure.
– 53% ont subi une perte de données dans l’année.
– Plus d’un quart des entreprises disposant d’un plan de reprise ne le testent pas et près de la moitié (43 %) ne le testent qu’une fois par an, voire moins.
– 59% pensent à tort que leur fournisseur de services cloud public est responsable de la restauration des données et des applications en cas d’attaque par un ransomware ou de perte de données.
– 39% estiment que leur incapacité à gérer la prolifération des données les rendra plus vulnérables aux menaces de sécurité.

Le problème n’est plus de savoir « si », mais « quand » et « comment » se produira la perte de données. La sauvegarde est extrêmement importante, mais n’est aujourd’hui plus suffisante. La question à se poser est alors la suivante : « à quelle vitesse sommes-nous capables de restaurer nos données ? » ; question à laquelle la réponse doit être doublement validée et vérifiée. En instaurant la journée mondiale de la restauration des données, nous voulons collaborer avec d’autres leaders du secteur pour sensibiliser à l' »ère de la restauration » ! Notre objectif est de proposer un moment privilégié pour éduquer les décideurs IT du monde entier sur les meilleures pratiques qui permettent aux entreprises de s’assurer qu’elles sont correctement préparées pour faire face à une éventuelle – et probable – défaillance de leur système ».

Infinidat
Jean-Philippe Pouquet, Enterprise Sales Manager pour la France chez .

Liste des points les plus importants à prendre en compte pour assurer une reprise rapide et fiable :

Accélérer les délais de restauration
Si les délais de sauvegarde n’ont cessé de s’accélérer ces dernières années, le temps nécessaire pour restaurer les données est encore plus critique. Les décideurs au sein des entreprises doivent donc anticiper une situation d’urgence et choisir une architecture qui accélère également la restauration.

Assurer une haute disponibilité
Tout aussi importante qu’une reprise rapide est la haute disponibilité de l’infrastructure sous-jacente. Par exemple, si une panne matérielle survient, l’attente des pièces de rechange et l’installation qui s’ensuit peuvent retarder considérablement la reprise, surtout avec la pandémie actuelle. Il est essentiel de disposer d’une infrastructure hautement disponible pour respecter les engagements de niveau de service (SLA), afin d’assurer la réussite de la sauvegarde et de la récupération.

Équilibrer les coûts et les performances
La sauvegarde et la récupération des données doivent rester abordables, en particulier compte tenu de la croissance rapide des données. De plus en plus d’entreprises choisissent des supports de stockage onéreux pour la sauvegarde de leurs données afin de surmonter le besoin de performances accrues. En réalité, les sociétés devraient plutôt se tourner vers de nouvelles architectures qui résolvent les problèmes de temps de récupération sans nécessiter de supports plus coûteux.

Privilégier des solutions de stockage évolutives
Lors de la planification et de la livraison de capacités de stockage pour la sauvegarde, l’évolutivité du stockage doit être prise en compte et conçue avec la solution, au risque de retarder la mise sur le marché. De plus, des « silos » de sauvegarde sont créés, ce qui entraîne des coûts administratifs plus élevés. Il est préférable de choisir des solutions qui peuvent évoluer avec le volume de données, basées sur des modèles « pay-as-you-grow« . Le fournisseur réduit ainsi les risques liés à l’évolutivité tout en permettant à l’entreprise de reporter les dépenses.