S’il faut absolument trouver un effet bénéfique au confinement, ce sera qu’il a exacerbé la créativité des entrepreneurs du numérique et favoriser l’apparition de nouveaux services.
Ainsi, la nouvelle plateforme restaurantdrive.fr qui, comme son nom le laisse supposer, permet à tous restaurants d’offrir un service de drive aux clients connectés!

Pour les auteurs de ce service, la transition digitale des restaurants n’est plus option, notamment s’ils veulent survivre à la crise actuelle. Le restaurant ne peut accueillir de clients mais il peut proposer des plats à emporter. A condition bien sûr que les clients puissent sur Internet découvrir la carte et payer en ligne.
Présentée comme facile et rapide à mettre en œuvre, la solution peut être mise en oeuvre sans aucune compétence numérique particulière en moins de 2 heures. Et vous serez prêt à accueillir vos premières commandes clients.
Le restaurateur peut choisir entre proposer une livraison à domicile (s’il a moyen de livrer ses clients) et/ou un retrait en restaurant.

La formule est proposée gratuitement  dans sa version de base avec 4 pages WEB personnalisables pour proposer ses menus, un accès aux paiements en ligne et du référencement sur Google complété par un blog. Outre cette formule gratuite – mais limitée à la présentation de 10 produits maximum – les restaurateurs peuvent opter pour l’abonnement à 29,90 €/mois qui n’impose pas de limite au nombre de produits et comprend un système d’alerte par SMS.
Une formule haut de gamme est disponible à 99 €/mois et permet l’utilisation d’un nom de domaine personnalisé (compris dans le prix), la relance des paniers abandonnés, une interface Pixel Facebook et une fonctionnalité de chat en direct avec les clients pour compléter le tout.
Point intéressant, les offres n’impliquent a priori pas d’engagement sur la durée, les offres payantes pouvant « être testée » durant 3 jours.

L’entrepreneur à l’origine de ce concept innovant, Loïc Viandier, affirme : « Notre ambition est […] que la plateforme permette [aux restaurateurs] de poursuivre leur activité pendant la crise, mais aussi de la développer après la crise. »