La fintech française va bénéficier d’une extension de 100 millions d’euros à sa levée de fonds réalisée l’an dernier. De quoi imposer un peu plus sa plateforme de gestion des dépenses à l’ère de l’hybrid work.

La pandémie n’a pas que servi les géants du cloud. Les startups avec leurs solutions innovantes qui accélèrent la transformation numérique ont aussi eu le vent en poupe.
Pour nouvelle preuve, l’annonce hier de la fintech Spendesk qui avait déjà levé 100 millions d’euros en série C en juillet 2021 et qui vient de se voir attribuer une rallonge de 100 millions d’euros supplémentaires lui permettant d’être valorisée à plus d’un milliard d’euros et donc d’entrer dans le club des Licornes françaises.

Spendesk propose une solution « 7 en 1 » de gestion des dépenses professionnelles pour « libérer les entreprises et les salariés du processus complexe et bureaucratique des dépenses professionnelles et de la gestion de paie ». La plateforme gère aussi bien les cartes bancaires professionnelles, les règlements de factures, les remboursements de dépenses, les budgets, les approbations, les rapports et la pré-comptabilité dans une solution simple et évolutive en mode SaaS. « Nous permettons à chacun dans l’entreprise d’avoir un impact réel sur son travail, avec une plateforme qui permet de prendre des décisions de dépenses plus intelligentes qui contribuent à une croissance réelle, explique Rodolphe Ardant co-fondateur et PDG de Spendesk. Les équipes financières ont besoin d’une visibilité et d’un contrôle complet tout au long du processus de dépenses, et tous les salariés doivent être habilités à contribuer à la santé financière de l’entreprise. Cette année, nous allons réaliser d’énormes investissements dans notre plateforme pour fournir toujours plus de données et d’informations exploitables grâce à nos outils et faire des dépenses professionnelles un processus sans friction », poursuit Rodolphe Ardant.

Adoptée par plus de 3 500 clients, la solution connaît un fort succès depuis le début de la pandémie, cette dernière ayant bousculé les habitudes et forcé à une transformation de bien des processus notamment financiers. La fintech a plus que doublé son CA chaque année. En 2021, la plateforme a géré plus de 3 milliards d’euros de dépenses. Avec ses nouveaux fonds, Spendesk – qui compte 400 collaborateurs et dispose de bureaux à Paris, Londres, San Francisco, Berlin et Hambourg – veut enrichir sa plateforme et investir massivement dans ses effectifs avec le recrutement de 300 nouveaux collaborateurs en 2022 et l’ambition d’atteindre les 1000 employés en 2023.

« Attirer les meilleurs talents est la première de nos priorités à présent », conclut Rodolphe Ardant, co-fondateur et PDG de Spendesk. « Construire et développer les compétences internes dans l’ensemble de nos services est ce qui nous permettra d’atteindre nos objectifs ambitieux pour l’année prochaine. Et je sais que nous pouvons nous appuyer sur la culture d’entreprise qui fait la renommée de Spendesk. »

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