Le Wide Web Consortium mondial, ou W3C, a enfin approuvé le langage HTML5. Si l’on considère que la dernière version remonte à 1997 on peut se demander à quoi sert encore ce langage.
HTML 5 a été long à venir. Son officialisation, mardi dernier, tient un peu de la publication officielle d’une création de société alors que celle-ci fonctionne déjà depuis des mois. Mais en fait, si beaucoup de créateurs d’applications mobiles se réclament de HTML, peu d’entre eux suivent vraiment une norme bien définie, car il faut l’avouer, chaque éditeur d’outil tire la couverture « HTML » à lui. La dernière révision majeure de la langue du Web, HTML 4, a été approuvée en 1997. Mais les travaux n’ont commencé sur le HTML 5 qu’en 2004. Ce fut seulement en 2012 que le W3C a commencé à se fixer des objectifs précis sur la version 5 et à parler de date « butoir » pour s’accorder sur une norme définitive. Le nombre de domaines qu’il couvre est impressionnant (ci dessous les principaux segments de recherche et développement) 
L’offre d’outils de développement est pléthorique
L’offre peut être segmentée en de nombreuses sous-catégories. Mais pour les spécialistes pragmatiques du développement, ce n’est pas tant la plate forme qui importe que les performances de l’applicatif qui sont essentielles. Le mode de développement peut aussi être « tourné » vers des applications orientées Web avec des logiciels conçus sur mesure pour un type spécifique d’appareil. L’universalité promue par le HTML5 « ne tient pas debout » et comme on le lit souvent, ce n’est jamais « Write once, Read everywhere » comme disait Sun à propos de java dans les années 90 mais plutôt «Write once, customise everywhere ». Soit en gros, au lieu d’écrire une fois pour toutes les plates-formes, les créateurs sont plutôt dans l’obligation d’une adaptation et la réécriture sur chaque plate-forme, même si certaines sont plus souples que d’autres. Le reste, tout le blabla des éditeurs ne serait que marketing pour les décideurs qui ne sont jamais ou presque, les développeurs. On a ainsi des outils ouverts, des « Web App Toolkits » ou des outils « web to natives » – avec Titanium comme référence absolue. Selon Research2Guidance, on dispose aussi de « web wrapper » du type WebView ou PhoneGap qui sont trés pratiques. Surtout dans l’environnement Android, on trouve ces « web kit » qui permettent d’afficher rapidement du contenu web dans une application mobile.
Sous Android, on les appelle aussi des webviewer. Ils sont par leur simplicité en partie la raison du succès des apps android. http://developer.android.com/resources/tutorials/views/hello-webview.html Pour le développement d’applications intégrées pour les entreprises, on peut retenir Appcelerator Platform qui dispose d’un Framework Eclipse mais qui repose sur Titanium. Il faudrait aussi citer IBM Worklight qui est une plateforme permettant un codage unique d’applications mobiles basées sur un HTML5 « enrichi ». Le dossier de Research2Guidance fourmille de références mais ne donne pas pour autant de solutions toutes faites. Chaque entreprise vit avec des acquis logiciels qui pèsent plus lourds que l’épaisseur des documentations ou la taille des écrans des mobiles désirés. C’est à une véritable foire d’empoigne que se livrent les différents fournisseurs. Ils tentent de séduire comme Microsoft avec son leitmotiv « Mobile first », les développeurs de librairies ou de composants tels que JQuery, Sencha Touch ou encore Dojo Mobile. L’accord récent entre Apple et IBM qui est toujours prêt « à tuer ses propres outils » montre que les outils Apple restent associés à du matériel haut de gamme, les plus séduisants (lire encadré Swift, ci-dessous une page écrite en swift). Ils sont en permanente évolution et la progression de l’image positive de Swift en est une preuve. 
Microsoft a fait sa révolution open source et multiplie les passerelles pour stimuler les développeurs autour de ses outils Studio et même office 365. Toutes ces plateformes, qu’il s’agisse d’Apple ou de Microsoft, sont aussi accessibles en utilisant d’autres outils, comme Python, Perl, Ruby ou Pascal via des passerelles et différents convertisseurs. L’effervescence actuelle montre bien que l’avenir des applications, côté client, se joue désormais sur les mobiles ; après 30 ans de domination, le PC ne fait plus rêver. Quid de Swift? Sur son site Apple Swift précise que ce nouveau langage de programmation est concu pour Cocoa et Cocoa Touch et peut se combiner avec des outils Xcode .Les applications appelées Cocoa sont typiquement construites en utilisant les outils de développement fournis par Apple Xcode (anciennement Project Builder) et Interface Builder qui exploite l’objective-C.





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