En octobre dernier, GFI annonçait un changement de cap et une nouvelle identité. Six mois plus tard, l’annonce de ses résultats 2020 est l’occasion pour l’ESN de faire un premier bilan et de dévoiler ses perspectives.
En octobre 2020, Vincent Rouaix venait expliquer sur le plateau de l’invité de la semaine sa nouvelle stratégie et le changement d’identité de son ESN : GFI devenait Inetum.
Éditeur de logiciels numéro 1 en France pour le secteur public, le groupe a changé de dimension en avril 2020 après l’acquisition de IECISA, filiale informatique d’El Corte Inglés. Vincent Rouaix, PDG du groupe, expliquait alors qu’ « inaugurer ce nouveau nom est bien plus qu’un accomplissement, c’est un nouveau chapitre pour un groupe qui s’est radicalement transformé en 10 ans. Il doit nous permettre de nous affirmer comme un leader paneuropéen de référence sur le marché grâce à notre positionnement d’expert du digital flow ». La décennie 2020-2030 marque une nouvelle ère « post-transformation digitale » portée à la fois par l’Intelligence Artificielle et le flow digital mais aussi par de nouveaux défis sociétaux, techniques et environnementaux.
Six mois après cette annonce, Inetum fait un premier point en annonçant les résultats du groupe pour l’année 2020 et en présentant son nouveau plan stratégique à 3 ans « Upscale23 ».
Une année qui a bien sûr été marquée par la pandémie et ses implications dans la transformation numérique des entreprises mais aussi par la finalisation de l’acquisition de IECISA (ex-filiale informatique du géant ibérique El Corte Inglés) qui a permis à Inetum de renforcer son expertise multisectorielle sur des secteurs comme l’Industrie 4.0, la Cybersécurité, l’Intelligent Workplace ou l’ERP.
Éditeur de logiciels numéro 1 en France pour le secteur public, l’ESN qui s’affiche dans le TOP 7 des ESN françaises a conforté ses positions sur les marchés européens. 60% des revenus d’Inetum proviennent désormais de l’international. L’acteur se positionne notamment dans le TOP 4 des ESN en Espagne et dans le TOP 5 en Belgique. Au cœur de cette dynamique, des pays tels que la Roumanie, les pays du Benelux et le Portugal réalisent respectivement 21,9%, 7,3% et 1,4% de croissance organique.
Pour 2020, Inetum affiche un chiffre d’affaires de 2,2 milliards d’euros (pro forma 2020) en hausse de plus de 36% et maintient sa marge opérationnelle de 6,3% malgré la pandémie. L’ESN compte désormais plus de 27 000 collaborateurs répartis dans 26 pays. Autrement dit, 4 600 nouveaux profils ont été intégrés en 2020.
« Nous avons fait des choix stratégiques ambitieux qui nous ont permis de transformer le Groupe avec succès, s’appuyant sur l’industrialisation des processus et de modèles de delivery. Les acquisitions majeures réalisées avec IECISA en Espagne et Realdolmen en Belgique ont permis de consolider notre positionnement dans des zones géographiques clés pour notre croissance future » explique Vincent Rouaix. « Cette année 2020 a démontré la pertinence de la vision stratégique, notre solidité et le formidable engagement de nos collaborateurs et partenaires. Ensemble, nous abordons un nouveau chapitre pour Inetum, en excellente position pour apporter encore plus de valeur à toutes nos parties prenantes, grâce à la maitrise du digital flow ».
Le PDG d’Inetum a profité de l’annonce de ces bons résultats pour officialiser son nouveau plan stratégique « Upscale 2023 » qui trace les grands objectifs de l’ESN sur les trois années à venir.
Un plan qui s’articule autour de 5 priorités :
* Se renforcer sur le mid-market jugé comme une opportunité unique pour le Groupe ;
* Développer un portefeuille de solutions « next gen » en renforçant les investissements dans le cloud, la cybersécurité, l’automatisation et l’analyse de données.
* Se lancer sur nouveaux marchés européens.
* Augmenter ses marges en améliorant l’industrialisation des processus.
* Acquérir pour profiter de la consolidation d’un marché jusqu’ici très fragmenté qui offre à Inetum des opportunités pour intégrer les meilleurs acteurs de son écosystème.
Pour cela, l’ESN veut s’appuyer sur et renforcer ses 6 domaines d’expertise : Le consulting, les services applicatifs et d’infrastructure, l’intégration système, le Global Outsourcing, les partenariats VaR (Value Added Reselling), le Software (en s’appuyant sur ses FabLabs).
Une stratégie détaillée dans l’infographie ci-dessous…