Comme bien d’autres objets proches de notre anatomie, les Sex Toys embrassent l’univers de l’IoT et deviennent de plus en plus connectés. Et comme tout objet connecté, ils peuvent exposer les utilisateurs à des risques de fuite d’informations et de divulgation de la vie privée s’ils comportent des failles de sécurité.

Dans un nouveau rapport, les chercheurs d’ESET dévoilent avoir découvert des vulnérabilités dans les applications contrôlant deux « objets sexuels intelligents » : Le We-Vibe Live et le Lovense Max.

Ces vulnérabilités pourraient conduire à l’installation de logiciels malveillants sur le téléphone connecté, la modification du micrologiciel des objets, voire la modification délibérée d’un appareil pour causer des blessures physiques aux utilisateurs.

Denise Giusto et Cecilia Pastorino, chercheurs en sécurité chez ESET, mettent en garde les utilisateurs : « Des précautions doivent être prises pour s’assurer que les objets sexuels intelligents soient conçus en tenant compte de la cybersécurité, notamment en raison de la gravité des dangers potentiels. Bien que la sécurité ne semble pas être une priorité pour la plupart des objets pour adultes à l’heure actuelle, les utilisateurs peuvent prendre certaines mesures pour se protéger, notamment éviter d’utiliser les appareils dans des lieux publics, ou des zones de passage telles que des hôtels. Ils doivent uniquement connecter l’objet intelligent à son application mobile lorsqu’il est utilisé, car cela empêchera l’appareil d’annoncer sa présence auprès d’acteurs malveillants potentiels. Avec le développement du marché des objets sexuels, les fabricants doivent faire de la cybersécurité une priorité, car chacun a le droit de pouvoir utiliser la technologie en toute sécurité. »