Le rachat annoncé de Splunk par CISCO est l’un des bouleversements majeurs dans l’écosystème IT des entreprises. Pour évoquer le futur de Splunk mais aussi la très forte réorientation de l’éditeur vers la cybersécurité, Laurent Martini, VP Europe du Sud de Splunk.
Voilà 20 ans que Splunk collecte tous les journaux d’information des systèmes d’information et permet aux IT de les explorer à la recherche d’anomalies, d’optimisations, de visibilité sur ce qui se passe au cœur des machines. Un savoir-faire qui peu à peu s’est de plus en plus focaliser sur les problèmes de cybersécurité et d’observabilité (cette dernière servant aussi bien la sécurité, la résilience que l’efficacité opérationnelle alors que les infrastructures sont réparties dans les clouds et que les applications sont un assemblage d’une multitude de services).
Mais, tremblement de terre dans l’univers IT, CISCO annonce vouloir acquérir Splunk pour 28 milliards de dollars, de loin la plus grosse acquisition jamais entreprise par Cisco.
Invité de la semaine de Guy Hervier, Laurent Martini, VP Europe du Sud et responsable France de Splunk, explique la logique stratégique de cette fusion qui vise à créer un leader de l’observabilité et la cybersécurité.
Une union de forces qui a du sens alors que les cyberattaques dévastatrices se multiplient à l’instar, comme le rappelle Laurent Martini, de celles contre un hôpital dans les Vosges, contre France Connect ou encore contre une entreprise de tests d’ADN.
Ensemble, ils reviennent sur le rôle de l’IA générative pour accélérer le développement d’apps et automatiser la détection/réponse aux menaces mais aussi, malheureusement, l’opportunité qu’elle représente pour les hackers et cyberattaquants.
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