Les Mac d’Apple sont considérés, selon un sondage réalisé auprès de 1500 professionnels de l’IT, comme les appareils les plus sécurisés du marché. Et bon nombre de ces professionnels, qu’ils soient plutôt Apple ou a contrario plutôt Windows, prévoient d’augmenter le nombre de Mac utilisés dans leur entreprise.
Ledit sondage, réalisé par Vanson Bourne et Jamf, révèle quelques chiffres intéressants :
– 65% des non-utilisateurs de Mac disent qu’ils vont augmenter le nombre de machines Apple dans leur entreprise, contre 74% pour ceux qui en utilisent déjà.
– 77 % des entreprises qui utilisent à la fois des appareils Mac et non Mac considèrent le Mac comme un appareil plus sûr.
– 79% des utilisateurs de Mac disent que sa réputation en matière de sécurité a une incidence sur leur décision d’achat.
Ces chiffres ne sont pas réellement surprenants et traduisent une perception générale qui n’est pas forcément alignée avec la réalité constatée par les chercheurs en cybersécurité comme le rappelait une étude Malwarebytes en début d’année.
Là où les choses deviennent un peu tordues, c’est quand on apprend que 57% des entreprises qui utilisent principalement des appareils non-Mac sont du même avis.
Et les résultats deviennent ensuite encore plus sans queue ni tête: Selon l’édude 84% des entreprises qui utilisent à la fois des appareils Mac et non-Mac choisiraient Mac pour l’ensemble de leur personnel.
Toujours selon l’étude, les utilisateurs de Mac déploient les correctifs de sécurité du système d’exploitation 30 % plus rapidement que les utilisateurs de périphériques non Mac et il faut en moyenne 4 jours aux utilisateurs de Mac pour déployer les correctifs de sécurité du système d’exploitation. Des chiffres qui ne sont pas vraiment corroborés par StatCounter, ComScore et autres mesures de marché. Sans compter que les administrateurs PC ont tendance historiquement à vouloir contrôler le moment des mises à jour là où l’univers Mac en entreprise joue les paramétrages par défaut du système.
Autrement dit, sans être inintéressante, l’étude paraît largement biaisée, quand bien même elle soit signée Vanson Bourne. Car le commanditaire JAMF est une entreprise spécialisée Apple qui fait 100% de son business et de son chiffre d’affaires avec la marque Apple. On les voit mal financer une étude qui aurait affirmé l’inverse. Tout est une question d’échantillon d’entreprises utilisées.