On parle moins d’OpenStack depuis quelques mois. Mais la plateforme qui a largement été adoptée dans le monde par les opérateurs télécoms (et beaucoup moins par les entreprises en raison de sa complexité intrinsèque) continue d’évoluer et surtout de gagner en simplicité de mise en œuvre et de maintenance surtout depuis l’introduction des distributions OpenStack de Red Hat d’un côté et de Canonical de l’autre.

La distribution OpenStack Charms de Canonical repose sur les packages « Charm » de Juju l’outil OLM (Operator Lifecycle Manager) de modélisation et de suivi du cycle de vie des applications et infrastructures  de Canonical. Chaque composante d’OpenStack y est modélisée par son propre « Charm » pour en assurer le contrôle du déploiement et des mises à jour. OpenStack Charms embarque donc, outre les charms d’OpenStack, le système de stockage Ceph, le gestionnaire Juju et la technologie de MaaS.io (Metal as a Service) pour provisionner des serveurs bare-metal rapidement et simplement.
Cette distribution originale a d’ailleurs récemment séduit l’opérateur télécom Russe MTS pour animer sa nouvelle infrastructure cloud de nouvelle génération.

Canonical annonce une mise à jour « 20.10 » de son OpenStack Charms basée sur Victoria (la 22ème version du socle d’infrastructure cloud OpenStack) et enrichie de nouvelles briques : Octavia pour l’équilibrage de charge, OVN (Open Virtual Network) et CNTT (Cloud Infrastructure Telco Task Force).