La surveillance sur Internet est au cœur des débats : Quelles sont les leçons que nous pouvons en retenir et comment prendre avantage de la formidable opportunité que le cloud nous offre ? Là où la protection des données privées est mise en danger, où la sensibilité des secrets industriels est une fois encore débattue, le cloud invite les entreprises à se poser des questions essentielles sur leurs manières d’interagir avec l’écosystème.

Des révélations sur la surveillance de l’Internet que devons-nous retenir ? Quels enseignements tirer et comment prendre avantage de la formidable opportunité que nous offre le cloud ? Là où la sécurité des données privées est mise en danger, où la sensibilité des secrets industriels est une fois encore posée, le cloud invite les entreprises à se poser des questions essentielles sur leurs manières d’interagir avec l’écosystème.

Le cloud Computing est aujourd’hui le marché le plus dynamique en France, en Europe et dans le monde. Il est jugé par les entreprises comme la plus importante transformation à réaliser pour flexibiliser l’informatique et en diminuer les coûts.  Pour les États, on parle même du cloud Computing comme un enjeu de souveraineté nationale et c’est désormais l’une des 5 priorités IT de la commission Européenne. Devons-nous maintenant en retarder l’adoption ?

A la base de l’adoption du cloud Computing, il y a la confiance. En effet, comment exploiter les énormes potentialités du cloud sans compromettre la sécurité des données que l’entreprise lui confie, comment s’assurer d’en garder l’entière et unique maitrise. Les solutions existent auprès des acteurs de proximité géographique et plus généralement les acteurs reconnus, soumis à obligations réglementaires que l’on comprend, et qui proposent des services tout en affichant leur transparence et la cohérence de leurs engagements, c’est dans ces conditions que les entreprises peuvent se concentrer sur leur cœur de métier et s’appuyer sur le cloud pour accomplir leur mission.

Autre dimension de l’usage du cloud qui pose question, la confiance dans l’internet. Les récentes publications diminuent-t-elles la confiance que les entreprises accordent à l’internet ? Cette question est bien antérieure à l’actualité du jour, des solutions sont déjà déployées dans beaucoup d’entreprises, protection des sites web, protection des échanges de données, accès distant aux données… L’augmentation des cyber-attaques et la surveillance illicite ne font que renforcer cette nécessité de protéger les échanges, les accès, les données, en recourant à des services et produits de qualité délivrés par des acteurs reconnus pour leur capacité à les délivrer.

Dernière question en suspens, le cloud est-il compromis ? Ce n’est qu’une certaine vision du cloud qui perd pied, disons la vision angélique du cloud. Comment imaginer que ce fantastique moyen de traiter les données de la terre entière n’attire pas convoitise, via les programmes de surveillance du fait d’États, ou d’organisations de renseignement économique ou politique. Là encore il parait naturel d’adopter une approche sécurisée du cloud, dans laquelle les entreprises retiennent les valeurs proposées par les acteurs de confiance du cloud, pour assurer la disponibilité des données mais aussi pour protéger le caractère stratégique, l’avantage concurrentiel ou la propriété qu’elles renferment.

 

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