La 5ème édition de l’Observatoire de la Tech publié par Oracle, en partenariat avec Odoxa, a interrogé les français sur la question de la protection de leurs données personnelles, 2 ans après l’entrée en vigueur du RGPD.
L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de Français (970 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus) interrogés par Internet les 6 et 7 janvier 2021.
Il ressort de cette étude que la confiance de nos concitoyens n’est pas au rendez-vous : 7 Français sur 10 sont préoccupés par les informations collectées sur les sites web. Et 71% pensent que ces données sont mal protégées.
Sans surprise, les citoyens font plutôt confiance aux banques (70%) et aux services de l’état (65%) pour garantir la sécurité de ces données, tandis que les fournisseurs d’accès (54%) et les messageries en lignes (55%) sont suspectés de ne pas tout faire dans ce domaine.
D’une façon générale, les GAFAM (70%) et les réseaux sociaux (85%) suscitent une forte méfiance. Pour autant, les Français continuent de confier leur vie aux premiers et d’y raconter leur vie sur les seconds. Autrement dit, les Français tentent toujours de trouver le juste équilibre entre méfiance et utilisation de ces services. Pas simple. D’ailleurs pour mieux contrôler l’utilisation de leurs données personnelles, les Français ne sont pas enclins à de gros efforts et une remise en cause fondamentale de leurs pratiques. Ils sont surtout prêts à effectuer des démarches simples, et à court terme (navigation privée, exercice du droit d’opposition/rectification, etc.).
Il résulte de cette étude qu’après 2 années d’existence le RGPD doit encore renforcer sa notoriété. Certes 3 Français sur 4 affirment le connaître, mais sa crédibilité est mise en question : 1 français sur 3 seulement estime qu’il permet de mieux protéger les données personnelles.
Pour Karine Picard, DG d’Oracle France, « il est nécessaire d’accompagner les entreprises pour les aider à conjuguer recherche d’expériences positives et respect de la vie privée de leurs clients, et de construire, aux côtés des grands acteurs de la Tech, un écosystème numérique européen sécurisé, au sein duquel les données et les services peuvent être mis à disposition, collectés et partagés dans un environnement cloud de confiance favorisant l’innovation et la protection de la vie privée ».