Comment s’y retrouver dans ce foisonnement de solutions ? « On assiste à une convergence entre les généralistes historiques et les pure players, estime Arnaud Rayrole, et la différenciation ne se fait plus sur la couverture fonctionnelle mais sur ce que le cabinet appelle l’effectivité. Aujourd’hui, les éditeurs essaient de vendre des cas d’usage ».29 RSE 1

– Les acteurs historiques de la gestion de contenus et de la collaboration ont intégré les fonctions sociales. Leur défi est de les articuler harmonieusement avec le reste sans en faire un couteau suisse dégradant l’expérience utilisateur. (Jalios, Microsoft, IBM, Exo)

– Les pure-players initialement généralistes et répondant aux besoins de transversalité se sont spécialisés. La nouvelle mise en scène de leur solution tend à réduire ou à morceler la couverture fonctionnelle au profit de l’effectivité des usages : Certains sur des domaines d’activités particuliers : social KM, Diffusion et circulation de l’information, gestion de la relation clients, etc. (Seemy, KP). D’autres deviennent configurables pour répondre à un maximum de contextes métiers et accompagner progressivement l’entreprise dans sa transformation. (Jive, bK, Jamespot).

Et il comme il s’agit d’un marché à fort innovation, il y a de place pour de nouveaux entrants. Ceux-ci arrivent par la biais de la productivité : Asana, Slack, TalkSpirit, Evernote, etc.). Les outils de communication sociale (Slack, Hipchat, TalkSpirit) introduisent de nouvelles pratiques de collaboration au sein des équipes. Ils unifient communication asynchrone et synchrone. Le challenge de ces nouveaux acteurs est de propulser leur solution en tant que Hub collaboratif en proposant suffisamment de connecteurs avec d’autres applications.