Bluekiwi, Knowledge Plaza, Jalios, Jamespot et Lecko lancent une initiative pour favoriser l’émergence d’un SI social interopérable.

L’objectif est d’encourager les entreprises à investir aux côtés de l’écosystème dans le développement de systèmes simples permettant d’articuler les applications sociales entre elles et avec les applications métiers. Plusieurs cas d’usage de référence ont été identifiés en vue d’une concrétisation progressive initiée. La participation d’entreprises intéressées sera un accélérateur.

L’interopérabilité comme accélérateur du développement des usages sociaux et collaboratifs dans l’entreprise

Dans un univers professionnel agile, changeant et distribué, l’aspect social des systèmes d’information d’entreprises devient un facteur crucial et stratégique.

En effet, la mise en réseau de différents acteurs et la circulation fluide de l’information maximisent les opportunités de synergies et la mobilisation de l’intelligence collective. D’autre part, la couche sociale crée des informations importantes et de valeurs : le graphe social, la mesure de l’engagement, l’activité, etc.

Il est donc important pour l’entreprise de choisir un système social qui soit à la fois large pour atteindre l’ensemble de ses collaborateurs en évitant le cloisonnement et ouvert afin de permettre l’interaction avec d’autres outils, que ce soit ponctuellement ou dans le cadre de migrations.

Cette problématique a motivé plusieurs éditeurs de systèmes d’information à s’asseoir autour d’une table afin de définir un standard commun d’interopérabilité qui permettra de garantir une plus grande souplesse, une liberté d’usage accrue et une accélération significative du développement des usages sociaux et collaboratifs dans les entreprises.

La maîtrise du capital social de ses collaborateurs est essentielle pour l’entreprise

La connaissance des interactions entre les collaborateurs et leurs sujets de prédilection à travers l’analyse de l’ensemble de leurs activités et interactions constitue un capital à très forte valeur ajoutée. Il peut être mis à disposition des utilisateurs (pour leur faciliter l’identification d’informations pertinentes ou de collègues à solliciter) mais également de l’entreprise (pour enrichir la capacité de ses systèmes d’information métiers (un système de KM, une plateforme d’innovation, un CRM, etc.) et aussi des systèmes (intelligence artificielle, Big Data). La maîtrise de ses données commence par pouvoir y accéder et les exploiter librement quel que soit le système source de ces interactions sociales et collaboratives.

L’interopérabilité est un levier pour l’innovation

De nombreuses applications exploitant ces données sont imaginables. Certaines sont structurantes pour des processus, d’autres sont des facilitateurs du quotidien plus opérationnels. L’interopérabilité permettra à des équipes internes ou des acteurs externes de proposer des services pour valoriser ce capital et accélérer la transformation digitale des entreprises.

L’IT doit mettre la technologie au service de la transformation interne

Dans l’entreprise, la collaboration se développe autour de différentes formes d’activités. Aucune technologie ou solution du marché ne pourra couvrir l’ensemble des attentes, seule. L’IT doit rendre possible des choix d’outils différents et accompagner la construction d’un SI social composite agile dans son évolution.