Trop complexe pour séduire au-delà des équipes techniques, le « middleware » (ou Intergiciel en bon Français) est pourtant une pièce maîtresse d’une entreprise. Oubliez l’innovation et l’agilité si vous ne disposez pas d’une infrastructure logicielle capable d’interconnecter efficacement tous types d’applications et de technologies et de simplifier les tâches d’intégration.
Quel est le rôle de l’infrastructure logicielle dans la modernisation des entreprises ?
Sous l’impulsion des nouvelles technologies, les entreprises sont obligées de se réinventer. Les chaînes de valeurs sont déstabilisées par de nouveaux acteurs, et de nouvelles formes de concurrence apparaissent. Certaines entreprises peinent à rester dans la course quand d’autres se développent grâce à de nouveaux modèles d’affaires ou par le biais d’acquisitions. Parallèlement, on voit bien combien les innovations technologiques sont autant d’opportunités à saisir pour aller de l’avant. Intelligence artificielle (IA), big data, cloud, Internet des objets (IoT) : chacune d’elles peut être utile à une entreprise pour moderniser son fonctionnement et développer de nouveaux produits et services. Il faut pourtant être conscient que l’adoption de technologies n’a de sens que si l’infrastructure logicielle permet l’échange d’informations entre toutes les applications. Or, que ce soit pour migrer des applications dans le cloud ou pour moderniser des applications existantes en les gardant sur site, le middleware est à la manœuvre. Si l’investissement dans une plateforme middleware fait déjà partie intégrante des initiatives de modernisation, il est important de s’assurer que celle-ci soit bien apte à supporter toutes les nouvelles technologies, y compris dans les stratégies à venir autour des objets connectés.
Vers un middleware adapté au monde numérique
Les stratégies de transformation privilégient désormais le cloud : plus de la moitié des entreprises françaises (56 %) qui font le choix d’une redistribution des budgets informatiques vers la modernisation et l’innovation s’orientent vers un triptyque consolidation-migration cloud et intégration des données. Or, ces stratégies exigent énormément des middlewares et beaucoup de ceux qui sont en place n’ont pas été conçus pour faire face à des systèmes informatiques dispersés dans des environnements hybrides. Pire, certaines entreprises ont même oublié ce que leurs plateformes étaient capables de faire exactement. Cela rend extrêmement difficile d’éventuelles modifications pour les adapter au contexte du tout numérique. Concrètement, un nombre croissant d’applications sont dans le cloud et une plateforme middleware doit à la fois prendre en charge l’intégration de ces multiples applications et permettre de les interconnecter en vue d’exploiter des données issues de sources différentes. Or, les middlewares traditionnels ne permettent pas de le faire dans un temps acceptable. Si le cloud a réduit considérablement les délais de mise en œuvre de grandes applications d’entreprises, on imagine mal que ce gain de temps si précieux soit remis en cause par un middleware inadapté.
Préparer l’avenir avec une plateforme d’intégration dans le cloud (iPaaS)
Connecter rapidement les applications entre elles et fournir des données pertinentes, quel que soit leur volume, au bon moment, est la clé d’une transformation numérique réussie. Le choix de la bonne plateforme middleware et sa bonne utilisation sont essentielles, qu’une entreprise migre ses applications dans le cloud ou qu’elle adopte une approche plus conservatrice en optimisant les applications en place. Qu’il s’agisse de systèmes d’objets connectés (IoT) ou des bases de données conçues nativement pour le cloud, une plateforme d’intégration doit permettre d’intégrer les dernières technologies. Alors que l’intégration pose constamment le problème des ressources et des compétences, une plateforme moderne de type iPaaS accélère les processus et augmente l’agilité de l’entreprise en tirant parti de ses fonctions de traitement parallèle. Mieux, sa prise en charge des transactions EDI et des environnements de développement « low-code » réduit le nombre de compétences requises et accélère la vitesse d’exécution. Enfin, grâce à un environnement de développement de type « drag and drop », à des connecteurs prêts à l’emploi et à des suggestions de configuration basées sur l’intelligence artificielle (IA), les directions informatiques peuvent réaliser des intégrations et des flux de travail cinq fois plus rapidement qu’avec les techniques de code manuel.
Invisible pour l’utilisateur final, le middleware est un outil déterminant pour fluidifier les capacités d’évolution et d’innovation d’une entreprise. Son choix revêt par conséquent un caractère d’avantage compétitif pour l’entreprise.
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Par Pierre Oudot, Boomi Sales France