Snowflake, spécialiste de l’hébergement des données dans le cloud, livre les résultats d’une étude sur le thème de l’évolution des données dans le nuage à laquelle ont répondu 914 dirigeants d’entreprises de 13 pays.

Parmi les enseignements principaux, 87 % des entreprises interrogées estiment que leurs données représentent leur plus important atout différenciant. 84 % des répondants assurent en outre que la Covid-19 a poussé les entreprises à revoir à la hausse « l’importance d’avoir des capacités de données renforcées » pour être plus réactives.

Pour 40% des répondants, la première des priorités est de réaliser la transformation numérique de leur entreprise, et 37% citent l’innovation dans les produits/services. L’analyse des données vient en 3ème position, elle est citée comme première priorité par 34 % des répondants.

50 % des entreprises interrogées assurent aujourd’hui partager fréquemment des données avec des tiers pour améliorer leurs produits et services et 49 % l’ont fait pour améliorer leurs pratiques en matière de relation client.

Ce qui ne va pas sans défis : risque de fuite de données confidentielle (42 %), d’usages détournés des données partagées (41 %) et coût élevé du sourcing et du partage (26 %).

Les décideurs estiment à 83% que l’IA et le machine learning seront largement déployées dans le futur, voire de façon routinière dans leurs entreprises d’ici 5 ans.

La grande majorité des personnes interrogées prévoient donc des augmentations budgétaires au cours des trois prochaines années pour l’analyse des données (85 %), le stockage des données (83 %) et l’achat de données auprès de fournisseurs tiers (72 %).

Si les réglementations relatives à la protection de la vie privée sont le défi le plus souvent cité (41 %) pour tirer des enseignements des données, les compétences en matière d’analyse restent un obstacle énorme. Un répondant sur trois souligne le manque de données précises et un sur quatre le manque de données propres. Ils manquent également de talents pour analyser les données (22 %), pour renforcer les capacités techniques (21 %). Ils manquent aussi d’investissement dans des outils pertinents (20 %).