YeldaAI vient d’intégrer l’IA générative à sa plateforme SaaS no-code spécialisée dans la relation client. Selon l’éditeur, sa technologie permettrait de traiter 65% des appels clients sans l’aide des agents humains.

YeldaAI promet une véritable petite révolution dans les centres d’appels ! Société fondée en 2018 qui enchaine les levées de fonds et les prix, YeldaAI s’est fixé pour objectif de simplifier à l’extrême la création d’assistants vocaux pour parler aux clients, aux prospects ou aux employés d’une entreprise. Commercialisée en mode SaaS, sa plateforme no-code utilise désormais l’IA générative type chatGPT pour créer des agents virtuels vocaux capables de converser au téléphone avec les clients.

Selon l’éditeur, son nouvel agent virtuel serait capable de répondre à des questions complexes et nuancées en langage naturel et de converser avec les clients au téléphone ou sur le web. Pour ce faire, Yelda a surmonté les limites de GPT-4 (le modèle LLM sous-jacent à ChatGPT) en l’adaptant aux contraintes spécifiques des services clients et en l’intégrant à une interface vocale. Dit autrement, YeldaAI combine IA générative, reconnaissance vocale et synthèse vocal pour produire un agent virtuel qui discute vocalement avec ses interlocuteurs.

Résultat, la plateforme serait capable de traiter plus de la moitié des appels sans aide humaine et surtout, contrairement à une grande majorité de chatbots actuels, avec un niveau de pertinence salué par les clients : « [L’agent virtuel] a compris même quand je changeais de sujet puis quand je faisais référence à ma phrase précédente ! » ou encore « C’est incroyable ! J’ai l’impression de parler à un humain ! ».

Adoptée par de nombreuses grandes entreprises comme Fnac Darty, Sodebo, Eiffage ou encore BNP Paribas, la plateforme YeldaAI séduit aussi les collectivités et les administrations, dont notamment la mairie de Plaisir, ville de 35 000 habitants qui a accueilli en début d’année Optimus. Assistant conversationnel ou « callbot », Optimus répond aux appels des habitants en langage naturel et gère les questions récurrentes, tels les demandes de cartes d’identité et de passeports, les questions relatives aux inscriptions (cantine, périscolaires…) ou les sujets sur la ville (circulation, collecte des déchets…).

Outre le fait qu’Optimus travaille en 24h/24 et 7j/7, l’adoption du callbot permet non seulement à la ville de gérer les pics de charge le midi, quand la mairie est fermée, mais aussi de traiter entre 50 000 et 60 000 appels par an de manière quasi instantanée selon Thomas Guenoux, fondateur de YeldaAI.

Convaincu que l’intégration des technologies d’IA générative va réellement changer la donne dans les call centers, l’éditeur n’a d’ailleurs pas hésité à changer le nom de sa société pour marquer ce tournant décisif : « Cela fait des années que nous créons des agents virtuels pour nos clients. Avec le développement de l’IA générative, nous avons franchi un cap incroyable ! […] Il s’agit d’une évolution tellement radicale que nous avons décidé de changer de nom : Yelda devient YeldaAI. […] Les agents humains pourront maintenant se concentrer sur les demandes qui nécessitent un accompagnement humain, au lieu de passer leurs journées à répéter la même chose aux clients ».

Pour découvrir cette nouvelle IA en action, voici une petite vidéo proposée par YeldaAI :

 

 

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