Le groupe IBM se porte décidément de mieux en mieux depuis son split il y a un an déjà. Ses résultats du troisième trimestre dépassent les attentes du marché et conduisent IBM vers une année au-delà de ses objectifs.
Tout va mieux pour IBM. Pas de doute, la scission IBM/Kyndryl opérée il y a à peine un an donne les résultats escomptés, à savoir offrir à IBM un nouveau potentiel de croissance.
Son chiffre d’affaires pour le troisième trimestre 2022 s’élève à 14,1 milliards de dollars (en croissance de 6% et même 15% à taux constant) alors que les analystes tablaient sur 13,51 milliards de dollars.
Certes, l’entreprise clôture le trimestre avec une perte de 3,21 milliards de dollars liée aux transferts d’obligations de retraite et aux opérations résultant de la scission. Ce qui ne devrait pas empêcher IBM de générer sur l’année 2022 un free cash flow de 10 milliards de dollars.
Sans surprise, c’est une nouvelle fois la division Logiciels (qui intègre Red Hat) qui porte l’essentiel de l’activité avec un CA trimestriel de 5,8 milliards de dollars en hausse de 7,5% (Red Hat réalisant 12% de croissance ce trimestre).
Le Consulting prend la seconde position avec un CA trimestriel de 4,7 milliards de dollars en hausse de 5,4%.
Enfin la division Infrastructure affiche un CA de 3,4 milliards de dollars en hausse de 14,8% portée par la nouvelle génération de mainframes z16 qui sont en plein dans leur pic de vente et dont les ventes connaissent une croissance de 88% par rapport à l’an dernier (qui signait la fin de cycle de la précédente génération).
Malgré les tensions internationales, la crise économique et la position du dollar face aux autres monnaies, le groupe se montre très optimiste et espère non seulement tenir ses objectifs de début d’année (5% de croissance) mais même les dépasser.