L’hébergeur et fournisseur de ressources allemand Ionos (né de la fusion de ProfitBricks et de 1&1) a interrogé 500 décideurs informatiques en France sur les sujets du Cloud Act, du RGPD, du stockage et de la protection des données de leurs entreprises.

Principal enseignement : un quart (24%) des répondants ne comprennent toujours pas la portée de la législation d’outre-Atlantique sur la confidentialité des informations stockées chez un prestataire soumis à la loi américaine : sur décision de justice, une entreprise US est tenue de communiquer les informations demandées, RGPD ou pas.

Rassurons-nous, une partie de ces décideurs (28%) ne souhaitent pas que les données d’entreprise soient conservées là-bas, ni même au Royaume Uni (16%).

Et ils sont même une bonne majorité (79%) a préféré un stockage sur le territoire national, à 58% parce que c’est là que leur société opère, à 41% parce qu’ils estiment que les critères français de confidentialités sont particulièrement élevés et à 39% parce la sécurité des données est jugée bonne.

Sur le thème du RGPD, 92% des personnes interrogées estiment avoir une bonne compréhension de la réglementation européenne, 64% sont prêtes à stocker sur le cloud des informations sur leurs produits ou services, et 57% le sont aussi sur les données relatives aux paiements, aux salaires et à la comptabilité.

Ionos voit dans ces réponses une incohérence « manifeste » entre, d’un côté, la compréhension revendiquée du RGPD et des possibilités assumées de stockage sur le cloud et, de l’autre, la méconnaissance des risques induits par la législation du Cloud Act.