C’est le temps des rumeurs… Deux d’entre elles ont secoué le monde informatique cette semaine. Une a été officiellement démentie, l’autre en revanche paraît plus réelle…
La rumeur a couru cette semaine qu’Orange était en négociation pour racheter Atos ! Une rumeur surprenante, tant Atos est aujourd’hui actif dans plein de domaines et au cœur des projets HPC et quantiques européens. Orange a rapidement démenti la rumeur et a nié avoir un tel projet. L’opérateur rappelle au passage dans son communiqué de presse que les 2,2 milliards d’euros récupérés récemment – après que l’entreprise ait obtenu gain de cause devant le Conseil d’État dans son conflit avec le fisc – ne sont pas destinés à servir des acquisitions mais « seront mis en oeuvre, en visant une attribution juste et équilibrée de ces fonds au bénéfice du développement de l’entreprise, de ses salariés et actionnaires, via notamment une offre réservée au personnel et un engagement sociétal renforcé dans le contexte de la crise économique et sanitaire que nous traversons »
L’autre rumeur du moment paraît en revanche beaucoup plus plausible.
Selon le Wall Street Journal, Salesforce serait en discussions avancées pour racheter le pionnier des plateformes collaboratives par messages instantanés : Slack ! Toujours selon le journal, la négociation tournerait autour d’une somme de 17 milliards de dollars ce qui en ferait la plus grosse acquisition de Salesforce !
Rappelons que la société s’est déjà offert le spécialiste iPaaS MuleSoft en 2018 (pour 6,5 milliards de dollars) et le roi de la Dataviz Tableau en 2019 (pour 15,3 milliards de dollars).
Selon le WSJ, le deal serait si avancé qu’il pourrait être officialisé mardi prochain lors de l’annonce des résultats financiers du 3ème trimestre.
Unir la plateforme CRM à la plateforme collaborative aurait évidemment beaucoup de sens. Et Slack pourrait également servir de fondation pour permettre à Salesforce de continuer à étendre son aura sur la chaîne DataOps. Mais, jusqu’ici, Salesforce a plutôt démontré des velléités à s’étendre sur toutes les activités centrées sur la donnée et pas vraiment sur le domaine de la communication qui l’amènerait à affronter directement Microsoft et son hub Teams. Après tout, pourquoi pas ?