Après l’initiative #Compat2021 visant à améliorer la compatibilité des navigateurs entre eux, une nouvelle initiative commune vise à renforcer la sécurité et l’accessibilité des extensions.

En mars, les principaux éditeurs de navigateurs Web lançaient une ambitieuse initiative dénommée #Compat2021 pour rendre plus compatibles entre eux les différents navigateurs du marché.
Cette semaine, une nouvelle initiative va un peu dans le même sens mais s’intéresse davantage aux extensions qu’aux navigateurs eux-mêmes.

Apple, Google, Microsoft et Mozilla lancent un nouveau groupe communautaire, le WECG (WebExtensions Community Group) visant à standardiser et unifier la façon dont les extensions s’installent et fonctionnent au sein des différents navigateurs. « Nous souhaitons faciliter la création d’extensions pour les développeurs en spécifiant un modèle cohérent et un noyau commun de fonctionnalités, d’API et d’autorisations… Nous voulons esquisser une architecture à la fois plus performante mais aussi plus sûre et plus résistante aux abus » expliquent les responsables du projet.

« Notre travail sera guidé par un ensemble commun de principes de conception HTML et W3C TAG :   centré sur l’utilisateur, la compatibilité, la performance, la sécurité, la confidentialité, la portabilité, la maintenabilité et des comportements bien définis… ».

Tout comme dans l’initiative #Compat2021, l’objectif n’est nullement d’annihiler la compétition entre les navigateurs mais avant tout de simplifier la vie et le travail des développeurs.

Ainsi le WECG avertit déjà qu’il n’a aucune intention de standardiser les procédures de signature numérique des extensions ni même de standardiser la façon dont elles sont délivrées aux utilisateurs (Apple Store, Windows Store, Chrome Store, etc.). En outre le WECG veut laisser chaque éditeur libre d’innover et d’enrichir leurs jeux d’API.

Pour les entreprises comme pour les utilisateurs, cette annonce reste une bonne nouvelle parce qu’elle devrait permettre une plus grande disponibilité des extensions entre les plateformes ainsi que la mise en place de nouvelles sécurités à même de limiter leurs usages malveillants. Rappelons en effet que bien des spywares et adwares exploitent les mécanismes d’extension des navigateurs pour s’infiltrer sur les machines et pourrir les expériences utilisateurs.