Ce qui différencie des applications cloud, cloud native, en micro-services ou en low code, est leur modèle d’architecture. Ce dernier impact leur exploitation,  leur interopérabilité, leur capacité de monter en charge et souvent même leur fiabilité et leur performance. Décryptage…

Cloud… Cloud Native… Micro-services… Low Code… Ces modèles d’architecture font le buzz et on en entend parler un peu partout, ils sont parfois extrapolés et bien souvent peu clairs.

Et selon votre profil, notamment opérationnel ou exécutif, vous ne vous sentez pas forcément concernés. Pourtant, vous devriez!

Car les applications que vous utilisez ou concevez se comporteront différemment selon le modèle d’architecture utilisé : la flexibilité par rapport à la charge, la maintenance évolutive, l’exploitation, l’interopérabilité entre les systèmes…

Cloud Vs. Cloud Native

Une application déployée dans le cloud n’implique pas qu’elle soit forcément « cloud native ». N’importe quelle application peut être exécutée dans le cloud. Ce qui vous affranchira d’une grande partie de la gestion de l’infrastructure et de la maintenance de l’application selon ce que vous déléguez à un tiers (SaaS, PaaS, IaaS). Mais cela ne veut pas pour autant dire que votre application bénéficie réellement des avantages du cloud : scalabilité, flexibilité, déploiement et reprise rapides…

Car si votre application n’a pas été conçue pour s’appuyer sur ces possibilités offertes par le cloud, vous ne faîtes que déplacer l’application depuis le serveur de votre salle des machines vers l’infrastructure de votre hébergeur : elle ne sera pas en mesure de fonctionner sur plusieurs instances en parallèles, de dédier des services particuliers à des nœuds spécifiques etc…

C’est là que se trouve la différence avec une application cloud native : cette dernière a été conçue, architecturée et repose sur des technologies qui lui permettent de paralléliser ses traitements, d’arrêter et démarrer de nouvelles instances rapidement…

Micro-services

Une architecture micro-services, comme son nom l’indique, consiste à décomposer une application en plusieurs services élémentaires. Chacun constituera une micro-application qui, si elle est cloud native, va pouvoir bénéficier des avantages mentionnés ci-dessus. Ce qui apporte encore plus de flexibilité sur les applications car on va pouvoir gérer de manière encore plus fine chaque service concernant la maintenance ou les ressources…

Abstraire cette complexité avec les plateformes Low-Code

Depuis plusieurs années de nombreuses technologies ont émergé pour permettre de réaliser des applications cloud native mais elles nécessitent un certain niveau de compétences au sein des entreprises et de collaboration entre les différents acteurs impliqués dans le cycle de vie des applications, d’où les pratiques DevOps. Mais ne vous découragez pas, quelques plateformes Low-Code de Développement d’Applications (LCAP) vous apportent la solution !

En effet, certaines LCAP permettent de s’affranchir de ces besoins d’expertise car elles produisent (nativement) des applications cloud native. Ce qui vous autorise à ne vous préoccupez que de vos besoins et votre métier, sans vous souciez de la solution technique !
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Par Lionel Luquet, Senior pre sales architect chez Mendix.

 

 

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