Les Chromebooks et leur système Chrome OS soufflent 10 bougies et confirment le succès croissant d’une plateforme qui a joué la carte de la simplicité et du tout sur le Web.
Déjà 10 ans que les Chromebooks ont fait leur apparition sur le marché. Google souhaitait introduire sur le marché des petites machines ultra-connectées et entièrement centrées autour du navigateur Web. Depuis les appareils ont multiplié les « form-factors » et se sont ouverts aux applications mais restent très centrés autour du navigateur Chrome.
S’ils ont très rapidement su s’imposer sur le marché éducatif aux USA, ils n’ont commencé à séduire les entreprises et milieux éducatifs européens que beaucoup plus récemment.
Le succès est cependant au rendez-vous porté par la pandémie. 2020 a ainsi marqué une étape importante : pour la première fois, les ventes de Chromebooks ont dépassé celles des Mac d’Apple dans le monde.
« Nous avançons aux côtés de Google, depuis le lancement du Chromebook et l’attrait de ce produit n’a fait qu’augmenter au fil des années » explique Angelo D’Ambrosio, Directeur Général d’Acer France et Afrique Francophone. « Notre gamme de produits s’est structurée et aujourd’hui nous sommes en mesure d’adresser tous les segments de marché ». Acer est l’un des partenaires clés de Google sur ce marché. Et l’un des rares à communiquer un peu sur ces chiffres de vente. Ainsi on sait qu’en 2020, les ventes de Chromebooks chez Acer se répartissaient à 86% sur le marché grand public et 14% sur le marché des entreprises. Le constructeur propose toute une gamme allant du Chromebook 311 (à partir de 269 €) jusqu’au convertible Chromebook Enterprise Spin 712 (à 999 €).
Pour célébrer ces 10 premières années, Google a annoncé une série d’améliorations cosmétiques à son système : un nouveau clipboard qui mémorise les 5 dernières opérations copier-coller, un outil Phone Hub pour améliorer et simplifier les interactions et partages entre Chromebooks et smartphones Android, un nouvel outil de capture d’écrans, et autres subtiles améliorations ergonomiques de l’interface.
En outre, Google travaillerait désormais à rendre indépendant l’OS du navigateur. Avec comme idée de permettre aux machines Chromebooks vieillissantes d’accueillir les dernières versions du navigateur même si l’OS sur ces machines n’évolue pas, les constructeurs n’assurant plus leur support. Ce projet, connu sous le nom de code LaCrOS, s’inscrit dans une volonté de pérenniser les machines et d’imposer ChromeOS à davantage d’utilisateurs dans la lignée du rachat de Neverware (un outil qui permet de « Chromebookiser » les PC) par Google en décembre dernier.
Quoiqu’il en soit, l’éditeur semble bien engagé à continuer l’aventure ChromeOS/Chromebooks pour une nouvelle décennie.